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Le drame des agriculteurs chinois du Hubei.

Écrit par La Grande Époque
21.10.2007
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  • Un enfant qui marche dans une rue chinoise dans le comté de Luotian dans la province du Hubei(攝影: / 大紀元)

 

 «La belle ville que j'ai  connue autrefois  a été lentement balayée et  occupée par  des bulldozers et des tracteurs. Mon désespoir est  difficile à exprimer. Il suffit de regarder ce qui est arrivé à ma famille, pour se rendre compte du manque  poignant de tout droit pour les  paysans en Chine. Les  fonctionnaires n'ont aucune  pitié  pour ces  gens-là.»

M. Xu, du comté de  Luotian, (dans la province du Hubei),  a exprimé dans un entretien avec  La Grande Époque ces pensées.  Le comté de Luotian ,qui avance des «objectifs industriels», a obligé les fermiers à vendre au  total plus de  200 hectares (3000 mu)  de terre pour un prix dérisoire.

M. Xu continue: «Mes efforts et mes protestations n'ont abouti à rien. Nous n'avons absolument aucun espoir; la terre sur laquelle je me tiens  aujourd'hui peut être perdue  demain.» 

 

Comment Mr Hu a été exproprié de ses terres

Lors de la dernière série d'expropriation de terres en septembre, les autorités du comté de Luotian ont pris environ  6,7 hectares (100 mu) de terre contre la  modique somme de 125.000  dollars versées aux villageois et aux paysans  (1.080.000 yuans). Après la vente, seuls quelques-uns des voisins de M. Xu  ont gardé quelques petites parcelles de terres cultivables dans la montagne, tout le reste a été perdu.

Quand les autorités ont décidé de  supprimer les derniers lots de terres cultivables, la mère de M. Xu et un groupe d'autres femmes sont allés dans les champs pour s'opposer aux expropriations. La mère de M. Xu a été avertie par les autorités locales qu'elle serait arrêtée si elle  participait à de telles activités à nouveau. Quand les  «défricheurs» sont arrivés le jour suivant, la tante de M. Xu a perdu toute sa récolte.

«Ma mère m'a téléphoné pour savoir ce  qu'il fallait faire» a dit M. Xu. «Je n'ai pas su quoi lui répondre. En tant que  fils, je ne pouvais pas laisser ma mère  se sacrifier  pour protéger nos  terres, donc je lui ai dit que sa santé importait plus que nos droits.»

M. Xu  nous a confié que les  fonctionnaires locaux avaient usé de chantage envers les occupants des terres et  les avaient menacés avec l'aide de la police. J'ai très souvent entendu cet avertissement: «Nous arrêterons toute personne qui mettra en cause l'utilisation des terres par le gouvernement.»

 

 214 hectares de  terres agricoles perdues

M. Xu a dit: «L'achat et la vente de terre sont  entièrement à la merci des élus locaux.  214 hectares (3200 mu)  de terres cultivées et des forêts ont été détruites  pour des raisons industrielles … Mais qui donne aux autorités le droit d'agir ainsi ?».  M. Xu  poursuit: «Les  fermiers ont reçu 1.000 dollars chacun (8.000 yuans) en moyenne. Quand ils auront dépensé cet argent, que vont-ils bien pouvoir faire  pour gagner leur vie ?»

M. Xu continue son explication: «Ce n'est pas une bagatelle que  des  fermiers  se retrouvent sans terres, ni maison. Dans la prétendue   «société harmonieuse» actuelle,  pourquoi les autorités locales ignorent-elles   ceux qui travaillent le plus durement du pays? »

 

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