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L'aide humanitaire ne suffit pas pour aider les pauvres de la Birmanie

Écrit par Centre de Nouvelles ONU
27.10.2007
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  • Un enfant mange du riz dans le village pauvre de Taung Pyone près de Mandalay(STR: STR / ImageForum)

PAM

L'aide humanitaire n'est pas suffisante pour répondre aux besoins de la population de la Birmanie, affirme le Programme alimentaire mondial (PAM), estimant que des réformes sont nécessaires pour sortir le pays de la pauvreté et de la faim.

«Même avec un meilleur financement des agences humanitaires, l'aide seule ne suffira pas à transformer la vie de millions de personnes vulnérables en Birmanie», a déclaré Tony Banbury, le directeur régional pour l'Asie, dans un communiqué publié à Bangkok le 18 octobre dernier.

«Le gouvernement doit poursuivre immédiatement des réformes nécessaires pour sortir le peuple de la Birmanie de la pauvreté et de la faim, et leur permettre d'atteindre leur potentiel», a-t-il ajouté.

Il a incriminé en particulier les restrictions au déplacement et au commerce qui enferment des millions de personnes dans des vies de pauvreté et de malnutrition».

À la suite de sa visite dans le pays, le directeur a annoncé que le PAM pouvait seulement fournir une aide alimentaire à 500 000 personnes, alors que 5 millions souffrent de la faim.

L'opération de l'agence dans le pays n'est financée qu'à hauteur de 30 %.

Avec 22 partenaires de l'ONU et des organisations non gouvernementales, elle apporte son aide aux personnes vulnérables, y compris à des malades du VIH/sida et de la tuberculose et aux enfants marginalisés dans les zones rurales.

Son objectif est de porter assistance à 1 600 000 personnes vulnérables sur trois ans, pour un coût total de 51,7 millions de dollars.

Le conseiller spécial du secrétaire général pour la Birmanie, Ibrahim Gambari, se trouvait en Indonésie, la semaine dernière, dans le cadre d'une tournée dans la région destinée à promouvoir la réconciliation nationale et la démocratisation du pays.

Ibrahim Gambari s'est entretenu avec le président indonésien, Susilo Bambang Yudhoyono, et avec le ministre des Affaires étrangères, Hassan Wirajuda, à Djakarta.

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