Équiterre, terre d’avenir ?

Écrit par Catherine Keller La Grande Époque - Genève
27.10.2007
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Équiterre est un organisme à but non lucratif qui informe et propose des solutions écologiques à toute personne intéressée. Les collaborateurs se sont engagés dans l’écologie équitable, que ce soit dans leur vie privée ou dans leur travail. Créé en 1993 par des jeunes souhaitant agir concrètement, Équiterre intervient dans l’agriculture biologique, le commerce équitable, les transports écologiques, l’efficacité énergétique et les changements climatiques.

 

Changer d’accord, mais comment?

Équiterre a quatre secteurs qui touchent différents aspects de l’écologie.

 

Premièrement, en développant le secteur de l’agriculture biologique, il met en liaison les fermes et les consommateurs. À ses débuts, en 1995, le réseau comptait une ferme; actuellement, il y en a 140. La production de ces fermes est planifiée en fonction de la demande. Le consommateur s’engage, à l’avance, à acheter un panier de légumes chaque semaine ou, à date fixe, pour la viande. Les légumes sont frais et pleins de saveurs et la viande est de haute qualité. Chaque panier est une nouvelle surprise, car les légumes ne poussent pas régulièrement. Une fois, ce sera une profusion de courgettes et, plus tard, ce seront les haricots, ce qui laisse place à l’imagination dans la cuisine. Équiterre travaille aussi auprès des garderies et des collectivités pour que tous puissent manger des produits sains. Il assure également l’information et la sensibilisation à ce sujet chez les petits comme chez les grands.

 

Deuxièmement, Équiterre fait la promotion du commerce équitable. Chacun souhaite être justement rétribué pour son travail. Malheureusement, le prix de plusieurs produits achetés quotidiennement ne garantit pas un salaire juste pour les travailleurs. Pour cette raison, les producteurs ne peuvent pas assurer une vie décente à leur famille. Chaque consommateur a le pouvoir de changer cette situation. Au Canada, on trouve des produit équitables tels le café, le thé, le sucre, le cacao, le chocolat, les ballons de sport, les bananes, le riz, le quinoa et les fleurs. Ces produits ne coûtent pas beaucoup plus cher, mais cela permet de rendre la dignité à leurs fournisseurs.

 

Si chacun, quel que soit son pays, peut vivre honnêtement de son travail, bien des problèmes disparaîtraient. Les produits équitables doivent être cultivés avec des méthodes d’agriculture durable respectueuses de l’environnement. La majorité des coopératives équitables est également certifiée biologique. Le commerce équitable n’est encore qu’une goutte d’eau, mais il mérite de se développer en dehors des œuvres caritatives. Il est possible que ce soit un commerce tout à fait rentable et que chacun y trouve son compte. En Europe, plusieurs firmes fonctionnent déjà sur ce principe.

 

Troisièmement, les transports sont une grande source de pollution. Pour diminuer les effets néfastes, Équiterre propose plusieurs alternatives. Opter pour la marche sur les petits parcours, le vélo pour les parcours entre deux et dix kilomètres, et les transports en commun là où c’est possible. Le covoiturage permet de dépenser moins en partageant les frais, et de faire de nouvelles connaissances. Autres alternatives, la location occasionnelle ou l’auto-partage sont des solutions ponctuelles. Dans la mesure du possible, profiter d’un déplacement pour faire plusieurs activités en même temps (achat, poste, loisirs, etc.).

 

Quatrièmement, Équiterre offre un service à domicile pour faire un bilan énergétique de votre maison. Une bonne efficacité énergétique permet de réduire les dépenses et de polluer moins. Le technicien vous donne les conseils nécessaires pour rénover la maison ou l’appartement. Les travaux ont un prix que l’on peut considérer comme un investissement qui se rembourse au fil des ans, grâce aux économies réalisées. De plus, des aides financières sont offertes par les gouvernements, notamment aux ménages à faibles revenus.

 

De plus, les gens font de plus en plus la relation entre notre mode de consommation et les changements climatiques. Pour preuve, voici les données fournies par le sondage Harris/Decima, commandé par Climate for Change : «l’environnement est la priorité de 30 % des Canadiens et Canadiennes, loin devant la santé (13 %) et l’économie (12 %). Le Québec se distingue avec un pourcentage de 46 %. De plus, 81 % des répondants demandent que le Canada fasse tout en son pouvoir pour atteindre les objectifs du protocole de Kyoto».

 

En fin de compte, Équiterre propose un autre mode de vie, pas plus dispendieux, juste différent, plus près de la nature, meilleur pour notre santé et pour notre Terre.

 

Visitez leur site : ICI, il y a de nombreuses rubriques qui proposent des conférences, des expositions et des liens pour faire, pas à pas, le chemin vers un futur écologique.