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Stop aux effets secondaires des médicaments chez l’enfant

Écrit par Catherine Keller La Grande Époque - Genève
05.10.2007
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  • enfant malade(攝影: / 大紀元)

Le 21 septembre 2007, l’OMS a publié la revue Promoting Safety of Medicines for Children qui préconise un contrôle accru des médicaments destinés aux enfants.

 

Pour faire des tests sur un volontaire, il faut que celui-ci acceptent les risques en toute connaissance de cause. Or, être sur que l’enfant et ses parents soient conscients des risques encourus est difficile à cerner. C’est pourquoi les nouveaux produits sont principalement testés sur des adultes volontaires sains ou des malades avant d’être commercialisés.

 

Cette publication propose des solutions concrètes pour améliorer cette situation. Elle offre un système de notification qui permet  aux gouvernements et aux autorités compétentes en matière de réglementation de mieux collaborer entre eux et d’établir des normes plus claires. D’autres propositions sont adressées aux établissements de recherche et à l’industrie pharmaceutique. L’un des problèmes majeurs est qu’il existe très peu de médicaments conçus spécialement pour les enfants.

 

Les médecins se tournent alors des médicaments pour adultes en adaptant les doses. Casser un comprimé ou diviser la poudre d’une capsule de manière précise n’est pas chose aisée. Si les infirmières en pédiatrie possèdent des balances très précises, ce n’est pas le cas des familles, surtout dans les zones de pauvreté. Par conséquent, il arrive trop souvent que les dosages ne soient pas corrects.

 

L’OMS souligne qu’il y aurait trois fois plus d’effets secondaires chez l’enfant que chez l’adulte. Dans le même temps, la revue souligne que dans le monde, moins de 10 % des problèmes graves sont signalés. Surtout chez les très jeunes enfants qui ne peuvent pas s’exprimer clairement, les signes sont souvent mal interprétés et parfois ne sont même pas évoqués devant le médecin. Lorsque les comprimés sont trop gros, il arrive que les très jeunes enfants s’étouffent en les avalant. À ce titre, l’OMS révèle la mort de quatre enfants de moins de 36 mois par étouffement pour cette année.

 

Dans son communiqué, l’OMS explique que « des médicaments nouveaux et novateurs disponibles sur le marché contiennent des indications destinées à l’enfant, mais les éléments concernant les avantages et les risques à long terme font encore défaut. Les effets secondaires associés aux antirétroviraux par exemple toucheraient jusqu’à 30 % des enfants infectés par le VIH sous thérapie antirétrovirale. La plupart de ces effets secondaires pourraient être évités en modifiant la dose ou en utilisant un autre médicament. »

 

Il est urgent de mettre en place les moyens nécessaires pour pallier ce problème. Des systèmes de surveillance doivent être installés afin de détecter les réactions indésirables graves et les erreurs médicales touchant l’enfant. Ces données seront remises aux fabricants pour que ceux-ci informent les patients des doses à prescrire, ou mieux, adaptent leurs médicaments aux enfants et assument le suivi de leur produits. L’OMS recommande vivement aux autorités compétentes de soutenir cette démarche. Pour aider les pays, l’OMS publiera une liste officielle des médicaments essentiels destinés à l’enfant tout en soutenant cette action auprès des autorités des producteurs.

 

 

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