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Une maladie mystérieuse frappe 200 personnes et en tue quatre

Écrit par Irin News
15.11.2007
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  • Des patients soignés à Cacuaco(攝影: / 大紀元)

ANGOLA

JOHANNESBOURG – Une maladie non diagnostiquée qui a touché 200 personnes et fait au moins quatre morts à Cacuaco, quelque 20 kilomètres au nord de Luanda, la capitale, donne du fil à retordre aux organisations sanitaires qui tentent de l’identifier.

Les premiers cas ont été signalés au début du mois d’octobre. «Ce que l’on sait, c’est que l’hôpital ne cesse de recevoir de nouveaux cas», a expliqué à IRIN Balbina Felix, responsable du contrôle des maladies aux bureaux de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), à Luanda.

Selon l’hôpital municipal de Cacuaco, vingt nouveaux cas ont été signalés chaque jour depuis le 5 novembre dernier; parmi les symptômes dont souffrent les patients: faiblesse, somnolence, spasmes musculaires, état confusionnel, vertiges et difficulté à parler et à se déplacer. Environ 208 000 personnes vivent dans cette municipalité côtière.

Mme Felix a qualifié la maladie de «trouble neurologique clinique»; selon elle, il ne s’agit ni de fièvre ni de choléra, mais les organismes sanitaires ignorent encore de quoi il retourne. Identifier la maladie est devenu prioritaire, afin de prévenir toute nouvelle transmission et de soigner les patients mortellement atteints.

Le 5 novembre, une délégation composée de responsables du ministère de la Santé et des autorités municipales de Cacuaco, de représentants de l’OMS, du Centre américain de contrôle des maladies (CDC) et des services de santé de l’armée angolaise s’est rendue dans les zones touchées.

En 2006, plus de 2700 Angolais ont été emportés par le choléra, une maladie hydrique qui a déjà coûté la vie à plus de 400 personnes cette année. En 2005, le pays a connu l’épidémie de fièvre hémorragique de Marburg la plus grave jamais observée; cette maladie, rare mais mortelle, est causée par un virus de la même famille que celui de la fièvre Ébola.

Selon un communiqué de l’OMS, publié le 6 novembre 2007, l’agence a déployé «une équipe d’experts internationaux en toxicologie et épidémiologie cliniques ainsi qu’en salubrité environnementale et du personnel de laboratoire, pour aider le ministère de la Santé dans ses recherches actuelles»; et «les experts [du CDC], qui se trouvent à Luanda, ont également proposé de participer à ces recherches».

Les équipes «soutiendront le ministère de la Santé [...], dispenseront des conseils en matière de gestion des cas et des risques et identifieront également les laboratoires chargés d’analyser les prélèvements humains et environnementaux pour rechercher la cause et la source de cette maladie».

Selon Mme Felix, les prélèvements ont déjà été envoyés au CDC à Atlanta (États-Unis), et dans des centres d’analyse en France, au Royaume-Uni et en Allemagne.

Le ministère de la Santé a recommandé à la population d’appliquer les mesures individuelles et collectives prescrites, particulièrement en matière d’hygiène, pour se prémunir des risques de transmission, et de se signaler, dès les premiers symptômes, auprès du centre de santé le plus proche.

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