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Deux projets énergétiques pour des millions de cultivateurs du thé et du sucre

Écrit par Centre de Nouvelles ONU
16.11.2007
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Le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) vient de lancer deux projets dans les secteurs du thé et du sucre, qui devraient bénéficier à des millions de fermiers en Afrique orientale et australe.

«Les deux initiatives pionnières – la cogénération pour l'Afrique et l'Hydro pour l'industrie du thé – sont principalement menées par le PNUE avec la Banque africaine de développement comme coréalisateur, soutenu par le Fonds pour l'environnement mondial (FEM)», indique un communiqué publié le 8 novembre dernier à Nairobi. Les projets ont une valeur totale d'environ 100 millions de dollars.

Le premier projet concerne la fourniture d'hydroélectricité à petite échelle à travers les plantations de l'Afrique de l'Est, une initiative qui devrait atteindre plus de 8 millions de personnes dans l'industrie du thé.

«Avec un objectif initial de 10 MW d'hydroélectricité à petite échelle, le projet devra à long terme stimuler 82 MW de capacité dans les petites centrales hydroélectriques dans la région». Le Burundi, le Kenya, le Malawi, le Mozambique, le Rwanda, la Tanzanie, l'Ouganda et la Zambie ont déjà souscrit à cette initiative.

En plus de la réduction des gaz à effet de serre, l'énergie hydroélectrique permettra de réduire les coûts de l'énergie, d’améliorer l'industrie africaine du thé à l'échelle mondiale, et d’aider à propager l'électricité dans les communautés rurales. À long terme, le système sera également ouvert pour le développement d'une industrie locale dynamique pour la conception hydroélectrique, la fabrication, l'opération et la maintenance.

Grâce à la deuxième initiative, les agriculteurs utiliseront les déchets de l'industrie sucrière pour produire de l'électricité et, ce faisant, alimenteront la croissance économique et rurale.

Ce projet sans précédent est conçu pour «stimuler la cogénération» – l'utilisation de déchets agricoles pour la production de l'énergie – à travers l'Afrique orientale et australe. Le système visera à atteindre environ 10 millions d'agriculteurs du sucre et leurs familles, au Kenya, en Éthiopie, en Malawi, en Ouganda, au Soudan, en Tanzanie et au Swaziland.

«L'initiative devrait permettre la production de 60 MW d'énergie moins polluante dans sa phase initiale, et préparera le terrain pour l'installation d'une capacité de cogénération de plus de 200 MW à travers la région», indique le communiqué.

La transition vers une société CO2 peu élevé est autant une priorité pour les pays développés que pour les pays en développement, a indiqué Achim Steiner, le directeur exécutif, qui a affirmé qu'«il n'y a aucune raison pour que les pays du Sud soient obligés de suivre le développement polluant du passé».

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