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Brèves d’espoir

Écrit par Avec l’agence d’informations Reporters d’Espoirs
22.11.2007
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L’agriculture péri-urbaine pallie la pénurie alimentaire africaine citadine

Agrisud a lancé en 2005 un programme d’appui à l’agriculture péri-urbaine de Kinshasa (République Démocratique du Congo), une capitale de 7 millions d’habitants. Le but est de contribuer à lutter contre la pauvreté et améliorer l’approvisionnement en produits frais de la ville où les problèmes alimentaires sont cruciaux.

Dans de nombreuses villes d’Afrique subsaharienne, un tiers des habitants des villes, voire les trois quarts, vit dans des bidonvilles. Agrisud International est une association française qui lutte contre la pauvreté par une démarche économique dans les pays en développement, depuis 2005, à travers l’appui à la création ou à la réhabilitation d’exploitations, à la formation individualisée et à l’accompagnement technique. D’ici à 2008, création de 330 micro-exploitations maraîchères durables (1 800 personnes concernées) par un renforcement des pratiques traditionnelles : aménagement et équipement de petits périmètres irrigués, gestion améliorée des ressources naturelles et préservation de l’environnement.

Pour en savoir plus : www.agrisud.org

Diplômes universitaires pour jeunes défavorisés

En Afrique du Sud, Taddy Blecher a créé une université quasi gratuite qui permet aux jeunes exclus du système de se former à la gestion, au commerce et à l’administration, des secteurs longtemps destinés à une population aisée et principalement blanche. Pour combler leurs lacunes, les étudiants ont trois fois plus d’heures de cours que dans les autres universités du pays. Leur taux de réussite est de 70 % et 2/3 d’entre eux trouvent un travail dès l’obtention de leur diplôme.

Issus de lycées médiocres, trop pauvres pour poursuivre des études supérieures, la majorité des étudiants venant de quartiers populaires en Afrique du Sud sont contraints de renoncer à toute ambition professionnelle. Dans un pays où le coût moyen d’une inscription en faculté est de 1 000 euros, Taddy Blecher propose de diviser ce prix par 50.

Pour réduire les dépenses, il constitue un réseau de partenaires qui financent la majeure partie des frais d’inscription. Le partenariat entre les entreprises et l’université est basé sur un rapport gagnant/gagnant. Par exemple, l’une des premières banques sud-africaines trouve dans cette collaboration un moyen pour pénétrer de nouveaux marchés, dans les zones rurales comme dans les quartiers populaires. C’est le concept fondateur de CIDA : l’évolution économique et sociale d’une population longtemps marginalisée permettra une relance de la croissance dans les lieux dont elle est issue.

D’autre part, il demande aux étudiants de s’impliquer dans les différentes tâches administratives, d’entretien ou de maintenance pour diminuer les coûts de fonctionnement.

Selon Taddy Blecher, l’université sera complètement autonome d’ici à 2010, grâce, notamment, à la création de fonds d’investissement et à un système de parrainage par les anciens étudiants. Aujourd’hui, l’université est internationalement reconnue : de nombreux professeurs venant d’universités prestigieuses comme Harvard, Cambridge ou la London School of Economics proposent régulièrement de dispenser des cours à CIDA.

Contact : taddy_blecher@monitor.com

Réunir médecins palestiniens et israëliens

Daniel Bensoussan a cofondé Pax Medicalis, une association de médecins du pourtour méditerranéen. qui organise chaque année à Menton des rencontres entre Israëliens et Palestiniens. Une façon de permettre à ces professionnels de la santé que le conflit sépare de débattre et de collaborer ensemble.

Il organise les premières Rencontres de Pax Medicalis en 2003, pendant le Festival de musique de Menton. A l’occasion de la venue de Daniel Baremboim, dont l’orchestre réunit Israëliens, Palestiniens, Syriens et Jordaniens, Daniel Bensoussan convie trois pédopsychiatres palestinien, israëlien et algérien à débattre sur le thème « L’Enfance dans la tourmente ». Sous la présidence du pédopsychiatre français Marcel Ruffo, les médecins discutent ensemble des problèmes des enfants dans les conflits armés. L’événement, ouvert au grand public, attire près de 700 personnes. « Aujourd’hui, grâce à Pax medicalis, je suis en relation avec 150 confrères, dans tout le pourtour méditerranéen », se félicite Daniel Bensoussan.

L’année suivante, Pax medicalis reconduit l’initiative. « Nous avons invité, en outre, douze enfants israëliens et palestiniens. A l’aéroport, ils s’écartaient les uns des autres. Et au final, ils ont joué ensemble un match contre une équipe française. Aujourd’hui, certains d’entre eux communiquent toujours par Internet », s’émeut Daniel Bensoussan. Pour les IIIe et IVe Rencontres, des musiciens de différentes confessions se produisent sur scène. En 2007, Pax Medicalis a organisé une rencontre entre un rabbin, un imam, un prêtre de Bethléem et un archevêque, pour parler du rôle de la religion dans le conflit.

Pour en savoir plus : http://paxmedicalis.medicalistes.org/

Quand la démocratie commence… au théâtre !

Pour promouvoir à sa façon la démocratie, la compagnie « Nous n’abandonnerons jamais l’espoir » reprend le principe brésilien du Théâtre de l’Opprimé en invitant la spectateur à monter sur scène et changer le cours de l’histoire. Une façon de pousser le citoyen à l’action.

« Nous n’abandonnerons jamais l’espoir » se bat pour sortir les spectateurs d’un sentiment d’impuissance politique et faire progresser une forme de démocratie participative globale, applicable à tous les secteurs de la société. Le Théâtre de l’Opprimé, né au Brésil dans les années 1960, constitue une « résistance à l’oppression politique ». Sur scène, chaque pièce est jouée deux fois. La première montre une situation telle qu’elle a vraiment eu lieu, tandis que la seconde permet aux spectateurs de monter sur scène pour changer le cours de l’histoire.

En 2006, 56 spectacles ont été mis en scène dans toute la France, réunissant au total 6 100 spectateurs. 274 personnes ont participé à un atelier du Théâtre Forum. 820 ont bénéficié d’une formation.

Pour en savoir plus : www.naje.asso.fr

Plus de 204 720 362 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.