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L'ONU aide à relâcher 232 enfants enrôlés dans des groupes armés

Écrit par Centre de Nouvelles ONU
23.11.2007
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  • Un jeune soldat rebelle en Kalemie(Staff: ABDELHAK SENNA / 大紀元)

RDC

Le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) et l'organisation non gouvernementale Save the Children ont pu obtenir avec l'appui de la Mission de l'Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC) que 232 enfants enrôlés dans les forces Mayi Mayi en République démocratique du Congo soient relâchés.

«La moyenne d'âge des enfants séparés de leurs parents et récemment recrutés depuis l'escalade du conflit au Nord-Kivu est de quatorze ans», indique un communiqué de l'UNICEF publié aujourd'hui à Goma. «La majorité des 232 enfants se trouvent temporairement dans des centres de soins en attendant la réunification avec leur famille», ajoute le communiqué.

La libération des enfants fait suite à une campagne intensive dans le pays pour empêcher le recrutement des enfants dans les groupes armés.

L'UNICEF reste cependant inquiet du sort de centaines d'enfants qui sont toujours enrôlés.

Par ailleurs, le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) a annoncé 1e 15 novembre dernier dans un communiqué que les milliers de Congolais qui avaient fui les camps de déplacés internes en début de semaine y revenaient, rassurés par l'accalmie des violences.

À leur retour, toutefois, dans les camps de Mutunga, les déplacés ont découvert des scènes de pillages généralisés, a rapporté l'agence. En particulier, les bâches en plastique fournies par le HCR et utilisées pour se protéger du soleil et de la pluie avaient été arrachées des abris pour être revendues au marché de Goma.

Selon les travailleurs humanitaires, le pillage a été en grande partie organisé et systématique. Les déplacés qui ont regagné leur foyer se retrouvent entre-temps sans protection sous les pluies torrentielles qui tombent sur la région, souligne le HCR, et ils manquent aussi de nourriture.

Les agences des Nations Unies et les organisations non gouvernementales à Goma travaillent à présent sur un nouveau programme d'aide aux déplacés, certains jusqu'à cinq fois, avant de fuir vers la région de Mugunga en début d'année.

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