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Des plantes intelligentes se connectent à un réseau de conversation

Écrit par Cordis Nouvelles
23.11.2007
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  • Des fraises(攝影: / 大紀元)

Des chercheurs néerlandais ont découvert que les plantes possèdent des «systèmes de conversation» qu'elles utilisent afin de s'avertir mutuellement de dangers imminents.

Contrairement à la vision classique selon laquelle les plantes seraient des organismes passifs attendant d'être déracinés ou consommés, les scientifiques ont découvert que de nombreuses plantes passent leur temps à communiquer les unes avec les autres. Une espèce de réseau de communications interne a été identifié, permettant aux plantes d'échanger efficacement certaines informations.

De nombreuses plantes comme la fraise, le trèfle, le roseau et l'égopode podagraire ne se reproduisent pas par des graines, mais étendent des pédoncules horizontaux, plus connus sous le nom de stolons, dans ou à la surface du sol. Ces pédoncules permettent aux plantes individuelles de rester en contact pendant un certain laps de temps, d'où la possibilité de partager des informations par ces canaux internes, un peu comme dans les réseaux informatiques.

Des expériences ont également permis aux scientifiques de montrer que les divers plants de trèfle utilisent les liens de ce réseau pour se prévenir mutuellement de l'approche d'ennemis et augmentent ainsi leurs chances de survie. Ces signaux internes permettent aux plantes face aux attaques de chenilles de prévenir les autres membres du réseau, qui renforcent alors leur système de défense chimique et mécanique afin de dissuader les intrus. Grâce à ce système d'alerte précoce, les plantes peuvent se protéger des attaquants et limiter de façon significative les dégâts encourus.

«Le caractère communicatif des plantes nous a beaucoup surpris. Nous avons observé le trèfle commun et découvert que les plantes "parlent" à travers des réseaux afin de prévenir de l'approche d'attaquants telles que les chenilles. Ce phénomène présente des similarités très intéressantes avec les réseaux informatiques et les systèmes d'alerte précoce utilisés dans le domaine de la défense militaire», a déclaré Josef Stuefer, coordinateur du projet de l'université Radboud de Nimègue, aux Pays-Bas.

Toutefois, l'équipe de chercheurs a également identifié un inconvénient important de ce réseau végétatif, semblable à celui que l'on trouve dans les réseaux informatiques: les virus. Les virus peuvent utiliser l'infrastructure pour se propager rapidement à travers les plantes connectées. À l'instar des dominos, l'infection d'une seule plante peut alors conduire à l'infection de toutes les plantes au sein du réseau.

«Apparemment, les plantes ne possèdent pas de coupe-feu. Elles sont donc facilement et rapidement infectées par les virus», a déclaré Dr Stuefer.

«Nous ne savons pas encore si les plantes utilisent des courriels et si elles possèdent des mécanismes antipollupostage efficaces», a-t-il ajouté en plaisantant.

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