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La passion du scrapbooking

Écrit par Catherine Keller La Grande Époque - Genève
25.11.2007
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  • srapbooking(攝影: / 大紀元)

Le scrapbooking est devenu l’incontournable des albums photos branchés. Il est né aux USA. Devenu une activité très répandue  sur le continent, il arrive en Europe au début des années 2000. Il répond à une attente et s’est transmis si rapidement que le vocabulaire qui lui est spécifique n’a pas encore été traduit. Le scrapbooking vient de scraps (les chutes de tissus en patchwork) et book (un autre mot pour dire album photos en anglais). Le site http://www.les-creatifs. élucide chaque terme. Un peu partout existent des cours pour se perfectionner. Les revues se multiplient, la liste des magasins ne cesse de s’accroître, surtout sur le net ainsi que des salons et des sites associatifs.

 

Quand je demande à Christine ou Nelly, scrapbookeuses passionnées, comment elles ont découvert le scrapbooking et ce qui leur plaît dans cette technique, elles éclatent de rire. Christine me dit : « Par hasard, je suis tombée sur le premier numéro d’Histoires de pages. En le feuilletant, j’ai trouvé cette technique sympa. Les album  photos traditionnels ne m’ont jamais enthousiasmée. J’aime le bricolage, dans le scrapbooking je trouve tout ce qui me plaît, la peinture, la création, les découpages, des choses comme ça. Il y a une liberté complète pour créer, on utilise toutes sortes de techniques, collage, couture, etc. »

 

Nelly a été contaminée par le virus. Avec Christine, elles se retrouvent tous les mardis après-midi. Nelly explique : « Je trouve que c’est une jolie façon de mettre en page des photos. Quand on commence, ça devient une vraie passion, chaque page est une nouvelle création, il y a toujours des nouveautés ». Elles se lancent des défis comme cet après-midi où elles viennent de terminer un sketch* pour un concours. Elles partent sur des modèles repérés sur des revues ou sur le net. Souvent, ce n’est qu’un départ qui ouvre la porte à toute une fantaisie. Elles s’inspirent de la photo, du moment où elle a été prise et parfois, c’est une mise en page trouvée dans un magazine ou un nouveau matériel qui leur donne envie de créer. En tant que mamans, les enfants sont leur thème favori.

 

Je regarde son travail et je suis émerveillée par la belle écriture. Quand je manifeste mon admiration, il y a un nouvel éclat de rire. « Au début, on faisait avec très peu de choses, on découpait chaque lettre à la main, les papiers étaient tout simples. Puis on découvre toute une gamme d’outils très utiles qui nous facilitent vraiment la vie. Nous avons un sraprobot, c’est un appareil qui s’utilise avec Adobe**. On crée le modèle et l’appareil l’imprime et le découpe, ce qui nous évite des heures de travail. »

 

Différentes tendances se dessinent. Aux USA, le scrapbooking est beaucoup plus libre, il permet de créer n’importe quel sketch. Il y a plusieurs tendances, l’une est très chargée, avec des photos à l’ancienne, l’autre est libre, non limit, et une troisième est puriste, la page est toute simple. Le modèle européen vient de Belgique. Il y a des chablons définis, la créativité est beaucoup plus limitée car le travail est dirigé et laisse peu de place aux ajouts décoratifs. La technique « mosaïque » en est un exemple. Le travail peut aussi se faire avec l’informatique, c’est une technique tout à fait différente. Le scrapbooking sort des albums pour décorer une boîte, un porte-clés, un T-shirt, la déco de la maison. Par exemple, un  chouette cadeau à offrir à ses proches est un calendrier avec les photos des enfants façon scrapbook.

 

 

*mise en page définie où se situent la photo, le décor et le texte

**logiciel photos pour ordinateur

 

Des cropping parties (moment d’échanges entre scrapbookeuses dans un lieu organisé) sont organisés un peu partout. Voici quelques lieux de rencontre en Suisse, Versoix : www.scraphorizons.ch/

À Paris : www.afairesoimeme.com

 

Plus de 204 720 362 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.