Réduire le temps de sommeil peut-il tuer ?

Écrit par Dr. John Briffa La Grande Époque Londres
03.11.2007

  • homme dort lit(攝影: / 大紀元)

Je suis un fanatique du sommeil, si fanatique que je le protège autant que possible. Hier, j’ai fait un discours sur les bénéfices du sommeil et sur la façon d’être sûr de dormir suffisamment. Ma passion pour le sommeil vient en partie de sa capacité à restaurer notre énergie, par conséquent à maintenir et à améliorer notre niveau général d’énergie et de vigilance. Ce qui est moins connu, peut-être, est qu’un sommeil suffisant a été associé à une réduction du risque des maladies chroniques, y compris les maladies cardiaques et le diabète de type 2.

Notre corps demande que nous passions un certain temps à dormir. Ne soyons donc pas trop surpris de découvrir qu’il y a de bonnes raisons à cela.

Une étude, qui n’est pas encore publiée, semble ajouter du poids aux preuves actuelles qui montrent que le sommeil est un facteur critique dans le maintien de la santé. Cette étude a été présentée lors d’une réunion de la Société britannique du sommeil. Voici en quoi consiste cette étude et ses conclusions.

Les chercheurs ont mené une étude sur plus de 10 000 fonctionnaires britannique, sur une période de 17 années. Les cycles de sommeil des participants ont été évalués entre 1985-1988 et 1992-1993. Ces personnes ont été suivies jusqu’en 2004.

Les chercheurs ont examiné, en particulier, les conséquences de la réduction de sommeil sur la santé des participants si leur sommeil est réduit de sept  à cinq heures par nuit. En effet, il n’est pas rare que les gens prennent sur leur temps de sommeil quand la charge de travail ou d’autres obligations deviennent prédominantes.

Ceux dont le sommeil a été réduit de la sorte ont doublé leur risque de décès d’une maladie cardiovasculaire (attaque cardiaque ou infarctus). Les risques de mortalité d’ensemble se sont également accrus de 70 pour cent.

Il est toujours possible dans des études de ce genre (épidémiologique) que les facteurs « confondants » puissent être responsables de l’association trouvée entre des niveaux de sommeil bas et l’augmentation du risque de maladie. Par exemple, les personnes sédentaires peuvent ne pas bien dormir, mais le manque d’activité physique pourrait aussi être un facteur de risque de maladies. Dans cette étude, les facteurs « confondants » tels que l’activité, l’âge, le sexe, le statut marital, la tabagie, la masse corporelle et la pression artérielle ont été pris en considération.

Cet ajustement renforce les résultats de l’étude entre le manque de sommeil et le risque de mortalité, suggérant que la réduction du temps de sommeil pourrait réellement provoquer une mort précoce.

 

D. John Briffa est un médecin basé à Londres, auteur et écrivain dans le domaine de la santé avec un intérêt particulier pour l’alimentation et la médecine naturelles. Conseils pratiques sur tous les aspects de la santé et du bien-être, peuvent être trouvés sur ce site web

 

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