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Les effets de la marche sur le diabète

Écrit par Dr. John Briffa La Grande Époque Londres
01.12.2007
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  • L defense(攝影: / 大紀元)

Les professionnels de la santé nous conseillent souvent, si nous voulons réduire le risque de diabète, d’être attentifs à notre prise de  poids avec une alimentation pauvre en graisses. Cela  suppose que l’absorption de gras inévitablement fait grossir (ce qui n’est pas le cas) et que les régimes pauvres en graisse sont efficaces pour le contrôle du poids (ce qu’ils ne sont pas). N’oublions pas que le diabète est un état caractérisé par un problème de contrôle des glucides (pas  des  lipides). Je conseille à ceux qui veulent « faire un pas dans la bonne direction » pour éliminer le risque de diabètes de s'en tenir à une alimentation naturelle, à basse « charge glycémique » non raffinée.

 

Et puisque j’aborde le sujet de « faire un pas dans la bonne direction », j’aimerais partager avec vous les résultats d’une étude qui évaluait les effets de la marche sur les risques de diabète. On admet que l’activité physique aide l’insuline à produire ses effets dans le corps. En d’autres termes,  elle réduit le risque de « l’insulino-résistance », qui est la caractéristique du diabète de type 2.

 

L’étude en question a été publiée ce mois-ci dans le journal Diabetes Care. Les chercheurs ont suivi quelque 8 600 Japonais sur une période de quatre ans. Tous avaient un travail sédentaire et venaient d’un milieu socio-économique similaire. Au début de l’étude, on n'avait diagnostiqué le diabète sur aucun de ses hommes.

 

A la fin des quatre années d’expérimentation, les chercheurs ont  cherché la moindre relation entre le temps que ces hommes ont passé à marcher pour aller au travail et le risque de diabètes. Ils ont trouvé que les hommes qui ont marché pendant 21 minutes, ou plus, chaque jour, comparés à ceux qui marchaient 10 minutes, ou moins, chaque jour, avaient diminué leur risque de développer la maladie de 27 %. Cette réduction était statistiquement significative.

 

Dans  les études « épidémiologiques » de cette nature il n’est jamais possible de savoir avec certitude lorsque deux facteurs sont associés,  lequel induit l’autre. A la base, nous ne savons pas si c’est la marche ou d’autres facteurs associés avec la marche (tels que des habitudes généralement saines) qui conduisent à réduire les risques de diabètes. Mais le fait que les sujets fassent tous partie d’un milieu socio-économique similaire renforce l’association entre la marche et les risques de diabète et suggère que ce serait la marche qui a fait la différence.

 

En tant que grand défenseur de la marche, j’ai toujours aimé voir publier des recherches comme celle-ci. Mon expérience est que la plupart des gens peuvent s’arranger pour faire une marche d’une demi-heure par jour sans  bouleverser leur emploi du temps. Pour certains, cela pourrait être une bonne chose de marcher en allant ou en sortant du travail, tandis que d’autres préféreraient sortir marcher avant ou après le déjeuner.

 

Récemment, je faisais une présentation à Paris à un groupe de professionnels des ressources  humaines et j’étais en train de mettre la marche en vedette. La plupart des personnes de l’assistance étaient des femmes. En observant la salle, j'ai vu un grand nombre de chaussures qui pouvaient rendre pénible une marche de plus de quelques minutes. C’est plus facile pour les hommes, je pense, de trouver des chaussures élégantes qui  conviennent  pour crapahuter  (je pense que la clé ici, c'est la gomme souple des semelles). Toutefois, à Londres, j’ai remarqué  beaucoup de femmes qui vont ou reviennent de leur lieu de  travail en chaussures  de sport, et je suppose qu'elles échangent leurs chaussures de marche pour quelque chose de plus approprié une fois arrivées dans leur espace  professionnel. Je me demande combien d’entre elles savent qu’elles se protègent du diabète.

 

 

Références :

 

Sato KK, et al. Walking to work est un vision indépendante de l’incidence du diabète de type 2 sur les hommes japonais : l’étude ‘Kansai Healthcare’. Diabetes Care.

2007; 30(9):2296-8.

 

 

Le Dr. John Briffa exerce à Londres. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur la nutrition et la médecine naturelle. Il dispense des conseils pratiques dans ces disciplines sur son site Internet : www.drbriffa.com

 

 

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