Le Sapin de Noël, de son origine à nos jours
Depuis des temps immémoriaux, les saisons et les astres ont influencé l’homme dans sa vie, ses croyances et ses coutumes. Les Celtes célébraient le solstice d’hiver aux alentours du 24 décembre. À cette occasion, ils vénéraient l’épicéa qui représentait l’arbre de Vie. L’arbre, était décoré avec des fruits, des fleurs et du blé. Les fêtes chrétiennes se sont juxtaposées aux fêtes païennes pour les supplanter. Elles ont repris leurs traditions en les adaptant à la bible.
L’arbre de Vie devint l'arbre de l’enfantement puis l’arbre du paradis garni de pommes rouges. C’est en Alsace que l’arbre de noël est mentionné pour la première fois. Au XIVe siècle, les décorations étaient composées de pommes, de confiseries et de petits gâteaux. A cette même époque, l'étoile au sommet de l'arbre, symbole de l'étoile de Bethléem, commença à se répandre.
Ce sont les protestants qui, en 1560, développèrent la tradition du sapin de noël pour se démarquer des catholiques. Au XVII et XVIIIe siècle apparaissent les premiers sapins illuminés. On utilisait des coquilles de noix remplies d'huile, à la surface dans lesquelles des mèches flottaient ou des chandelles souples nouées autour des branches.
Le sapin a aujourd’hui trouvé sa place dans tous les foyers. Petit tour d’horizon…
Les sapins naturels
Le Nordmann d’abord, qui porte le nom du botaniste finlandais Alexander Von Nordmann (1803-1866) qui le découvrit dans les montagnes de Crimée et du Caucase. Ses aiguilles sont souples et douces sur des branches régulières. Bien que très peu odorant, il est fort apprécié pour sa bonne résistance à la chaleur et se trouve communément sur les marchés de Noël.
Puis, le Picea Abies ou sapin blanc est originaire du Haut Jura. Arbre dédié à Artémis, déesse de
Troisième option, l’Abies Grandis est originaire de
Enfin, le Picea Pungens a été découvert au Colorado en 1862 par le docteur C. Parry. Suivant la pousse, il peut être d'une jolie couleur bleu argenté. Il dégage une agréable odeur de pin. Moins présent que les Nordmann sur les marchés de par ses aiguilles rigides et piquantes, il possède cependant lui aussi une bonne résistance à la chaleur.
Sapin artificiel
A priori, c'est pratique. On le sort de sa boîte quand on veut, il ne salit pas, on le garde longtemps, la forme est parfaite, mais voilà… il ne sent rien et impossible d'allumer des bougies, l'effet de fête est moindre. C'est une question de coutume, de confort et d'habitude. Le sapin artificiel n’est pas non plus, comme on peut le penser, une sorte de compromis écologique évitant la coupe de sapins naturels. En effet, ceux-ci sont maintenant cultivés pour garantir une bonne protection des forêts, et les solutions de recyclage se multiplient. D’ailleurs, ils sont évidemment biodégradables, contrairement aux sapins artificiels fabriqués en Asie, dans des conditions souvent douteuses avec, comme matière première, du pétrole.
Acheter et conserver son sapin
À l'achat d’un sapin, vérifiez qu'il ne perde pas ses aiguilles, signe qu’il se dessèche. Si cela est possible, évitez d’acheter votre sapin emballé afin de vérifier qu’il n’ait pas de trous disgracieux (demandez par contre qu’il le soit après achat, ou l’expérience d’essayer de le faire rentrer dans votre voiture risque de vous dégoûter de Noël). Si vous l’achetez trop tôt, une bonne solution pour qu’il reste vivace est de le conserver quelques temps dehors.
Bien installer son sapin, c'est s'assurer qu'il ne perdra pas ses aiguilles prématurément! Avant de le rentrer, coupez la base du tronc d’environ
Source: Association française du sapin de Noël naturel: www.noel-vert.com/