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Les Français préoccupés par l’augmentation de leur pouvoir d’achat

Écrit par Christine Modock, La Grande Époque - Martinique
21.12.2007
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  • Une jeune femme avec des cadeaux(攝影: / 大紀元)

Il n’est nullement nécessaire d’être grand mathématicien pour s’apercevoir que le coût de la vie a considérablement augmenté. Avec l’arrivée de l’euro et la hausse progressive des coûts du baril de pétrole, le consommateur ne retrouve plus ses repères face aux dépenses importantes qui lui sont imposées. Il semble que l’on glisse désespérément sur une pente dangereuse qui entraînera inexorablement les  classes défavorisées et une partie des classes moyennes vers la pauvreté.

Les analyses faites par les économistes et la plupart des politologues conduisent à la nécessite d’une prise en charge très rapide de cette problématique pour trouver des solutions viables.

 

DES MESURES GOUVERNEMENTALES

Le Gouvernement annonce d’ores et déjà que les premières dispositions pour améliorer le pouvoir d’achat seront applicables dès le 1er janvier 2008. Pour ce faire, il entend mettre en place un dispositif orienté vers les mesures suivantes : le « déblocage de la participation, le versement d’une prime défiscalisée de 1.000 euros dans les entreprises de moins de 50 salariés, le rachat des journées de RTT, l’indexation des loyers sur l’indice des prix à la consommation ».

Ces orientations, quoi qu’il en soit, ne semblent pas satisfaire le portefeuille de la ménagère qui se montre assez pessimiste sur la possibilité à court terme d’augmenter son niveau de vie et de voir accroître son pouvoir de consommation en lui permettant d’accéder à une plus grande variété d’articles. Il faudra vraisemblablement attendre de longues années pour arriver à des résultats probants. De plus ce questionnement revient sans cesse : qui paiera toutes ces largesses faites aux contribuables ?

Il est vrai que le président de

la République annonce déjà ses options en précisant que la croissance passera irrémédiablement par une volonté de travailler davantage, « travailler plus pour gagner plus ». Mais, les référents de cette croissance devront être compris et acceptés par la population française pour que la dynamique devienne efficace. C’est ainsi qu’il est préconisé de « permettre aux salariés de se faire payer leur RTT sans revenir sur leurs 35 heures, de rendre  possible le travail du dimanche, d’assouplir les 35 heures, d’exonérer les heures supplémentaires dans

la Fonction publique, et d’agir sur le coût de la vie par une baisse des prix à la consommation et des logements ». Ce sont les principales dispositions, énoncées par le pouvoir en place, qui sont mises actuellement à l’étude et qui devraient être appliquées dès 2008.

Que faire pour augmenter le pouvoir d’achat ? De nombreuses instances politiques,  économiques et sociales se sont penchées sur cette question en proposant des orientations diverses :

Pour la présidence de

la République, selon les déclarations parues dans le journal l’Expansion, « L’Elysée cherche des mesures à effets immédiats qui ne coûtent pas trop cher, car le budget de l’Etat est déjà sous étroite surveillance européenne ».

Pour le parti socialiste, il devient nécessaire de réussir le plein emploi dans un développement durable. Ainsi pour retrouver le plein emploi, ils proposent de « ramener le taux de chômage au-dessous de 5 % d’ici 2012 en diminuant de moitié sa durée ». Pour y parvenir, ils offrent la possibilité de « mettre en œuvre un nouveau modèle de croissance qui conjugue la création d’emplois, l’innovation, la sécurité des carrières professionnelles et le développement durable, pour répondre aux enjeux écologiques ».

Pour certains administrés interrogés sur des forums de discussion, il ressort  des propositions particulièrement ciblées pour augmenter le pouvoir d’achat du français moyen :    

« 1. Annuler

la Loi sur le bouclier fiscal, la fiscalité les heures supplémentaires et les intérêts d’emprunts : + 15 milliards de marge de manœuvres récupérés.

2. Réduire sérieusement les frais de

la République.                                            

3. Revenir sur la disposition visant à conserver l’indemnité parlementaire pendant cinq ans lorsqu’un député perd son siège. Parallèlement, diminuer de moitié l’indemnité des sénateurs qui servent

la République.                                              

4. Réduire à quinze conseillers maximum les cabinets des cinq ministres les plus importants et à six pour les  autres ministres.

5. Imposer les compagnies pétrolières au taux du droit commun.                        

6. Affecter les taxes sur le tabac, les alcools au budget social, secteur « maladie » de façon à soulager les frais importants.

Le coût d’un budget, n’est jamais qu’une recherche, un partage plus équitable et solidaire des richesses. On doit bien pouvoir y arriver ! »

Propos recueillis dans le site Nouvel Observateur sur le Blog Politicacadabrantesque.

Il existe de multiples propositions, toutes aussi intéressants les unes que les autres, comme « la hausse des salaires, la baisse des impôts, la baisse des prix à la consommation, la diminution de la dette publique, etc. »,  qui font l’objet d’analyses et permettront peut-être d’avancer dans ce débat de la croissance.

Tout cela nous permet de bien comprendre toute la difficulté à trouver les mesures justes et les mieux adaptées,  pour intervenir vite et efficacement sur les dépenses trop lourdes, les gaspillages, les charges imposantes et la nécessité de demander aux travailleurs de travailler plus pour gagner véritablement plus.

Le projet étant en cours d’élaboration, les Français attendent le dispositif annoncé avec beaucoup d’interrogation.

 

Plus de 204 720 056 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.