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Flotter sur l’eau, une façon de soulager le stress et la douleur

Écrit par Pirjo Svensson La Grande Époque - Suède
24.12.2007
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  • femme dans caisson(攝影: / 大紀元)

Flotter et se détendre dans un  grand caisson  profond et lumineux, empli d’eau fortement salée,  semble être  une façon efficace de soulager les douleurs dues au stress chronique. C’est ce qu’a démontré  Sven-AKe Bood, dans sa récente thèse  de doctorat en psychologie à l’université  de Karlstad en Suède.

 

La thèse confirme ce que de précédentes  recherches  indiquaient : le sommeil devient meilleur, les patients  se sentent plus optimistes et la sécrétion de prolactine, « l’hormone du dynamisme », croît.  Tandis que l’anxiété, le stress, le risque de dépression et  les sensations douloureuses  diminuent. Toutes les personnes qui ont participé  aux recherches présentaient initialement une forme  de souffrance causée  par le stress.

« Grâce à la détente obtenue dans les caissons de flottaison, les personnes atteintes de fibromyalgie (douleurs musculaires diffuses)  depuis longtemps par exemple, ou de dépression et d’angoisse se sont senties considérablement mieux après  seulement une douzaine de séances. La détente, l’ état  de légèreté dans le caisson de flottaison chaud, le tout en silence, active les systèmes  propres à l’organisme pour la récupération  et la guérison. Les hormones du stress et celles de la pression sanguine chutent », indique Sven Ake Bood.

Sa thèse se compose de quatre études, toutes impliquant le traitement de la douleur et des troubles causés par le stress à l’aide d’un caisson de flottaison. Le groupe témoin, qui n’a pas été traité dans un caisson, n’a éprouvé aucune amélioration. Après une période de traitement de sept semaines, 22 % des participants du groupe ayant utilisé le caisson ne ressentaient plus aucune douleur et 56 % sentaient une nette amélioration de leur état.

Les recherches ont été menées  pendant quatre ans et ont porté  sur 140 personnes, toutes atteintes d’une certaine forme de douleur chronique causée  par le stress.

« Ce  traitement peut  s’appliquer à plusieurs groupes, comme les personnes  ayant subi un traumatisme cervical, celles qui souffrent de  fibromyalgie, de  dépression et de douleur causée par le stress chronique. Nous avons aussi remarqué que combiner le traitement en caisson avec une thérapie  traditionnelle peut être efficace », dit Sven-Ake Bood

  • Sven-Ake Bood(攝影: / 大紀元)

 

LGE : Comment se passe le traitement avec cette méthode ?

Sven-Ake Bood : Au cours du traitement, on passe 45 minutes dans le caisson, avec un court instant de musique au début et à la fin de la séance.  Vous devez suivre au moins une séance par semaine, certaines personnes ont besoin de dix séances pour apprendre à se relaxer totalement 

 

LGE : Peut-on se relaxer au point de s’endormir pendant la séance? 

Sven-Ake Bood : Non, les personnes que nous avons traitées n’ont pas tendance à s’endormir. Cela n’est arrivé que rarement. Certaines personnes estiment qu’elles entrent dans un état de détente tellement profond, que le temps cesse d’exister.

 

LGE : Peut-on éprouver des sensations de claustrophobie pendant le bain dans le caisson ? 

Sven-Ake Bood : Pour les personnes très sensibles, on peut laisser la porte ouverte, ainsi vous ne vous sentirez pas si enfermé. Les séances ont vraiment de très bons résultats. Par exemple, des gens qui ont été en arrêt maladie pendant longtemps, ont estimé qu’ils pouvaient recommencer à travailler. Le but de la recherche est de développer aussi une technique qui soit facile à utiliser et, en même  temps, utile pour la société. 

Nous allons maintenant continuer notre recherche et contrôlerons la circulation du sang dans les capillaires, l’assimilation de l’oxygène dans le sang et l’impact sur les réflexes du corps.

 

Cette recherche est effectuée au Human Performance Laboratory (Laboratoire d’étude des capacités  humaines) à l’université de Karlstad. Les études incluses dans la thèse ont été  précédemment  publiées  dans des journaux comme la publication américaine  International Journal  of Stress Management.

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