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Pour en savoir un peu plus sur la kinésiologie

Écrit par Catherine Keller, La Grande Époque - Genève
24.02.2007
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Kinesis vient du grec et signifie mouvement et logos veut dire le discours, l’étude de la kinésiologie, c’est donc un moyen de déchiffrer ce que dit le corps... et il en dit long !

 

Grâce à un test musculaire, elle met en évidence les stress et les blocages que notre corps a enregistrés. À partir de là, la personne va pouvoir renforcer sa santé physique et mentale et trouver son équilibre afin de développer ses multiples potentiels.

  • patient se prêtant au test musculaire(攝影: / 大紀元)

 

Cette méthode nous vient des Etats-Unis. En 1960, le Dr Goodheart, chiropraticien, met au point un test musculaire pour déterminer les blocages vertébraux. Son élève, John Thie, a développé cette méthode. Depuis, plusieurs personnes l’ont approfondie en lui apportant de nouvelles techniques.

Il existe plusieurs écoles de kinésiologie qui ont des approches différentes. Les bases sont toujours celles décrites ci-dessous mais leurs applications varient suivant le practicien. Un problème, quel qu’il soit, peut avoir plusieurs origines ; c’est pourquoi un bon kinésiologue utilisera ces trois techniques suivant le résultat du test musculaire.

La santé par le toucher ou Touch for Health, consiste à pratiquer ce test musculaire et à rééquilibrer le corps par des massages sur les méridiens énergétiques, les points neurolymphatiques et neurovasculaires. Diverses méthodes, comme la digitopressure, sont aussi appliquées pour permettre de libérer les stress émotionnels.

Selon la kinésiologie, notre vécu génère des émotions qui conditionnent nos pensées, à l’origine de nos problèmes physiques. On utilise alors la méthode One Brain qui consiste à faire ressortir ces émotions négatives pour les digérer.

L’Edu-Kinésiologie, appelé aussi Brain Gym, permet de rétablir le contact entre les deux parties du cerveau. Souvent, les problèmes d’apprentissage et de la mémoire trouvent leur origine dans cette défaillance. Il s’agit d’exercices qui permettent un échange et une meilleure connexion entre les deux hémisphères du cerveau.

Madame Robbe-Grillet, kynésiologue depuis huit ans à Genève, nous explique comment elle pratique. Comme il est expliqué plus haut, ce n’est qu’une des diverses approches que l’on peut trouver.

Elle débute sa séance par un entretien qui lui permet de cibler les besoins et les demandes du client. Cela permet au client de se responsabiliser et d’être clair sur la démarche qu’il entreprend. Chaque séance débute ainsi car la personne peut avoir des besoins différents d’une fois à l’autre. Ces séances sont en général espacées de quelques semaines mais peuvent être plus rapprochées suivant les besoins. En général, quelques séances suffisent.

Elle travaille en collaboration avec son client et utilise les techniques décrites. Les blocages peuvent être d’origines diverses. Ce peut être un blocage énergétique, une croyance fausse, une perturbation extérieure liée à l’alimentation, le cadre de vie (courant électromagnétique, etc.) ou une situation relationnelle.

Le test musculaire lui permet de savoir ce dont le corps a besoin. Elle travaille avec la mémoire cellulaire (chaque cellule enregistre tout ce que la personne vit). Suivant les réactions du corps, elle va masser les points qui en ont besoin, libérer une émotion en l’exprimant, en lisant des textes qui s’y rapportent,  en permettant à la personne d’en parler ainsi que d’autres méthodes très simples. Puis, elle vérifie par un nouveau test les effets de la séance. Suivant les résultats, elle va proposer un suivi à la maison avec des fleurs de Bach, des exercices, etc.

Selon la kinésiologie, les émotions sont liées aux cinq éléments de la médecine chinoise et sont en relation avec les organes contenus dans ces cinq éléments. Nous enfouissons les émotions douloureuses au profond de notre être car nous ne pouvons pas vivre en permanence avec elles. Elles influencent notre inconscient, nos croyances et notre corps, nous mettant en porte-à-faux avec notre conscience et notre santé. En faisant remonter ces souvenirs à la surface, on permet à la conscience de s’en libérer et du même coup, d’appréhender les nouvelles situations sans qu’interviennent les blocages dus à ces souvenirs.

Certaines personnes utilisent la kinésiologie pour mieux se connaître et travailler sur leur développement personnel. Elles consultent en général une fois par mois.

La France, cartésienne de par son éducation, se méfie beaucoup des médecines douces et naturelles. Elle a classé la kinésiologie parmi les dérives sectaires. En 2000, les époux Boucher-Durand, kinésiologues à Quimper, auteurs d’un livre Face aux administrations avaient laissé mourir leur fils de 16 mois de malnutrition. Ils suivaient les théories du Dr Hamer qui n’ont rien à voir avec la kinésiologie. Cette histoire nous montre qu’il faut garder son discernement face à tout thérapeute, quel qu’il soit. Les médecines douces, les soins de bien-être et la médecine allopathique sont complémentaires et ne devraient pas entrer en conflit.

 

Sources :

www.kynergia.ch 

www.lausanne-famille.ch

www.askinesio.com

www.kinesiologie.qc.ca

www.mieux-etre.org 

www.prevensectes.com

www.psyvig.com

 

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