Celui qui a tiré la sonnette d’alarme risque d’être déporté en Chine

Écrit par Wu Xue’er, La Grande Epoque Indonésie
15.03.2007

 

 

 

 

 

Après avoir arrêté le déserteur chinois pro-démocratie Jia Jia lors

d’un forum public le 9 mars, les autorités indonésiennes ont dit

qu’elles prévoyaient de le déporter en Chine. La branche indonésienne

des Nations Unis rappelle qu’ils n’ont pas le droit de le faire.

  • Jia arrive en Indonésie (攝影: / 大紀元)

 

 

Jia a fait la une des journaux en quittant un groupe de touristes à Taiwan le 23 octobre 2006 et en annonçant publiquement sa rupture avec le Parti Communiste Chinois (PCC). Depuis, il s’est exprimé en public contre le parti et a encouragé les gens à en démissionner. Jia est l’ex Secrétaire Général de l’Association des Sciences et de la Technologie de la Province de Shanxi.

Alors qu’il arrivait en avion en Malaisie le 21 février Jia s’est vu refuser l’entrée du pays. Un fonctionnaire local a déclaré que la raison du refus était que Jia Jia avait été rajouté à la liste noire du gouvernement Malaisien.

D’après Jia, le but de sa présence au foroum public en Indonésie, qui était, au début, censé être une conférence de presse officielle, était d’expliquer au public pourquoi il fait une tournée en Asie et ses observations sur l’attitude des pays asiatiques à l’égard du PCC. Après avoir déserté la Chine, Jia a voyagé à Taiwan, Hong Kong, en Thaïlande et en Malaisie pour chercher un asile politique.

En tant que reporter j’ai vu la police de Bali interférer lors de l’événement, menaçant d’emmener Jia Jia en garde à vue. Dans le but de coopérer avec la police, les organisateurs du forum ont transformé la conférence de presse en forum public informel. Jia était donc au milieu du public au lieu d’être sur un podium.

La police a ensuite essayé d’empêcher Jia de parler, menaçant de l’arrêter et de l’interroger. Aux alentours de midi, heure de Bali, Jia a consenti suivre la police.

Un responsable de la police a dit que s’il reste en Indonésie, Jia ne doit pas s’adresser au peuple indonésien.

Actuellement en détention Jia a engagé un avocat qui a déclaré qu’il n’y avait pas de raisons légales à la détention de Jia. D’après une source qui a tenu à rester anonyme un fonctionnaire des Nations Unis en Indonésie a également dit à la police qu’ils n’ont pas le droit de déporter Jia Jia.

Jia a expliqué que les actes des policiers prouvent que le gouvernement indonésien a cédé à la pression du Parti Communiste Chinois. De nombreux gouvernements sont bernés par les tromperies du PCC, et malgré l’apparente solidité du PCC, celui-ci est en fait très fragile. Ils ont choisi de capituler et de coopérer avec le PCC par peur de perdre des intérêts économiques, a-t-il affirmé.

Jia Jia est depuis longtemps partisan de la démocratie en Chine. Il a dit que les Nations Unis et la communauté internationale devraient prêter attention à sa situation, car l’aider revient à aider le peuple chinois.

Jusqu’à présent, plus de 19 millions de gens ont démissionné du Parti Communiste Chinois et de ses organisations affiliées, la Ligue de la Jeunesse et les Jeunes Pionniers. En moyenne, 30.000 à 40.000 personnes démissionnent du Parti Communiste Chinois chaque jour. Jia Jia a dit que le Parti Communiste Chinois est au bord de l’effondrement et que chacun, ainsi que tous les gouvernements doivent reconnaître la crise à laquelle le PCC fait face aujourd’hui.

Tout en cherchant un asile politique, Jia a parlé aux gens du pays pendant ses tournées et s’est intéressé à l’opinion qu’ils avaient du Parti Communiste Chinois et des perspectives avec la Chine. Jia a découvert que certains gouvernements et leurs peuples se font des illusions à propos du PCC. Par exemple, ils pensent que le PCC est la même chose que la Chine, et que bâtir des liens avec le PCC revient à bâtir des liens avec 1,3 milliards de Chinois.

Selon Jia Jia ils se font une opinion erronée de la Chine à cause d’incompréhensions qui circulent. Résultat, lorsqu’ils sont complices du PCC pour réprimer le peuple chinois, ils n’en sont pas conscients et endommagent ainsi les intérêts de leur propre pays et de leur peuple.