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Dessiner pour se transformer

Écrit par Clément Boily / www.alternativesante.com
19.03.2007
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Le besoin de créer est un besoin fondamental de la personne. Que ce soit par les arts (peinture, écriture, musique, etc.), le travail ou même la cuisine, l'humain a le besoin permanent de créer et de s'exprimer.

Ce besoin existe depuis l'aube de l'humanité. Il suffit de penser à nos lointains ancêtres du Neandertal et leurs dessins sur les murs des grottes préhistoriques pour nous en convaincre.

 Dans la présente chronique, je me propose de traiter de ce besoin de

créer et de ses effets sur soi. Je parlerai de l'expression artistique

comme moyen de transformation i.e. « l'art thérapie ».

  • main tenant un stylo(攝影: / 大紀元)

Quand je dis « art thérapie », je ne veux pas seulement dire l'utilisation du dessin comme moyen utilisé par un thérapeute pour analyser et comprendre l'état intérieur d'un client. Je veux aussi parler de l'utilisation de l'art comme outil thérapeutique, comme moyen de se transformer. Toute activité créatrice répond à notre besoin fondamental de créer, de s'exprimer. Par le fait même, elle devient une activité « thérapeutique » en ce sens qu'elle permet l'expression de soi et donc nous fait du bien.

Je parlerai aussi dans cette chronique de l'utilisation consciente du dessin intuitif comme moyen de connaissance et de transformation de soi. Pourquoi le dessin ? D'abord parce que c'est le médium le plus facile d'accès pour tous et un des plus faciles à pratiquer. Aussi parce que s'exprimer par le dessin va bien au-delà des mots. L'expression « une image vaut mille mots » prend ici tout son sens.

Par le dessin, nous nous exprimons à deux niveaux. Le premier est le niveau conscient. C'est ce que je sais que je veux exprimer. Par exemple, supposons que je veuille dessiner les images de mes dernières vacances à la mer. Je sais consciemment que je suis en train de dessiner des images représentant mes vacances à la mer. Je dessinerai peut-être une plage, un parasol, une chaise de plage, etc. En fait, je dessinerai tout ce qui, pour moi, représente l'idée de mes dernières vacances à la mer.

La plupart des gens se placent uniquement à ce niveau. On interprète alors le dessin en terme de « qualité artistique » ou « d'habileté » du dessinateur. Il a ou non réussi à bien représenter, techniquement parlant, l'objet de son dessin. C'est ici que la plupart du temps les gens bloquent dans leur désir de création artistique. On entendra des commentaires tels que « j'aimerais tellement pouvoir dessiner ou peindre mais je n'ai pas de talent » ou « si seulement j'étais capable de dessiner » etc. Il est possible de surmonter ce « blocage », d'aller au-delà et de s'amuser à créer tout simplement.

Le deuxième niveau est le niveau inconscient. Tout ce qui s'exprime sur ce plan se fait à l'insu de la personne qui dessine. Il révèle ce que je n'ai pas conscience de révéler. Cette partie parle de moi plutôt que de l'anecdote « mes vacances à la mer ». Elle parle de qui je suis plus profondément. Cette partie se révèle dans les formes, les couleurs, l'atmosphère qui se

dégagent du dessin, etc. Cela n'a rien à voir avec l'habileté ou non de la personne. C'est en interprétant cette partie du dessin qu'un thérapeute pourra trouver des pistes à explorer avec un client qui le consulte en thérapie.

Évidemment, lorsque l’on s’adonne au dessin chez soi, pour le plaisir, on se situe au premier niveau et la signification inconsciente du dessin est difficilement accessible. Il est cependant possible d'en percer quelque peu les secrets pour soi. Il existe certaines techniques simples qui permettent de « lire » jusqu'à un certain point cet aspect caché aux yeux ordinaires. J'en aborderai quelques-unes au cours des prochaines chroniques.

Il existe aussi un troisième niveau par lequel le dessin s'exprime. Il se situe dans l'interrelation entre le dessin et le dessinateur. C'est une sorte de « rétro feedback ». Il s'agit de l'effet que le dessin crée sur moi et ma réaction en retour. L'effet ou l'état dans lequel le dessin me place est par lui-même une information sur moi. Et cette information supplémentaire peut être accessible pour peu qu'on y porte attention. C'est justement ici que l'activité de dessiner peut devenir un puissant moyen de transformation.

Dans les chroniques à venir, je dirai « comment avoir accès au niveau inconscient de mes créations », « comment utiliser le dessin comme moyen de transformation », « comment le fait de dessiner peut-il être thérapeutique », etc.

J'invite le lecteur à me faire parvenir par courriel toute question que le présent article pourrait susciter. Je me ferai un plaisir d'y répondre.

Pour contacter l'auteur : Clément Boily, (514) 337-9825, clementboily@hotmail.com

 

Ste d'origine: www.alternativesante.com

 

 

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