La phytothérapie

Écrit par Christian Bauer, Ingénieur, naturopathe, thérapeute
26.03.2007

La phytothérapie est un art qui consiste à soigner par les plantes.

Il

est difficile de parler de phytothérapie sans parler des émonctoires.

Ce sont des sortes de filtres ayant chacun certaines spécificités.

Ils

filtrent soit des matières colloïdales (colles), soit des matières

précipitées (cristaux).

C’est-à-dire qu’ils permettent l’élimination

des  diverses toxines de l’organisme.

  • fleur medicament(攝影: / 大紀元)

 

La liste des émonctoires et leur action au niveau des colles ou des cristaux est :

– peau : colles et cristaux

– reins : cristaux

– foie : colles

– intestin : colles

– poumons : colles

Les plantes agissent sur ces différents émonctoires en les stimulants. Il est indiqué d’éviter de stimuler un émonctoire surchargé. Par exemple, pour une personne ayant des problèmes rénaux, devra éliminer les cristaux par la peau et non par le rein en prenant des plantes sudorifiques. Le rein se rééquilibrera ensuite.

Travailler sur un émonctoire lors de sa saison énergétique chinoise est plus efficace. Il est en effet plus opportun d’agir sur le rein de début novembre à mi-janvier ou de travailler sur le foie de début février à mi-avril.

En phytothérapie, il est bon de veiller à respecter ce que l’on nomme les fenêtres thérapeutiques.

En fonction du cas, il s’agit de prendre un remède pendant 15 jours à trois semaines, puis faire une pause d’environ une semaine. Eventuellement reprendre ce même remède ou un autre similaire, ou bien prendre un remède durant 15 jours à trois semaines et l’alterner avec un autre remède similaire.

Il est important de retenir qu’en phytothérapie il existe de nombreuses formes galéniques (mode de préparation de la – ou des plantes). Globalement, plus l’extraction des principes actifs de la plante a été faite sur une plante fraîche, plus le remède sera efficace. A savoir qu’il existe une très grande différence  entre une tisane de plante séchée et la même tisane faite avec une plante fraîche.

Parmi les formes galéniques intéressantes :

– les teintures mère (solvant : alcool)

– les sucs de plantes fraîches (solvant : eau)

– les EPF ou extraits de plantes fraîches (solvants : eau et alcool)

– la gemmothérapie (solvants : eau-alcool-glycérine)

– la phytospagyrie

Les 2 dernières techniques moins connues  méritent attention :

La Gemmothérapie

Il existe différentes variantes. La plus fiable semble celle utilisée par Philippe Andrianne (le président de la Fédération Européenne d’Herboristerie). En effet, il s’inspire directement des découvertes faites par le docteur belge P. Henry. La préparation est faite à partir de bourgeons de plantes (donc encore à l’état embryonnaire et comportant le totum de la plante). Le macéra est réalisé sur 3 solvants : eau, alcool, glycérine afin d’extraire un maximum des principes actifs de la plante. Les préparations prennent en compte la médecine traditionnelle chinoise. La cueillette des bourgeons se fait dans des conditions énergétiques optimales par mesure de leur pouvoir énergétique (à lire, l’ouvrage de Philippe Andrianne La gemmothérapie paru aux éditions  Atlantica : disponible en boutique bio ou sur commande).

La phytospargyrie

C’est une technique qu’utilisait Paracelse et qui vient directement de l’alchimie. Elle consiste à séparer puis à purifier par le feu les 3 principes constitutifs d’une plante :

– corps pour les sels minéraux et les oligo-éléments

– âme pour les essences de la plante (huiles essentielles)

– esprit (toutes les liqueurs, teintures mère…)

Il s’agit ensuite de réunir ces 3 principes. Toutes les manipulations se font de manière très précise en fonction de chaque plante par rapport aux dates, aux heures, à la position des astres. La médecine traditionnelle chinoise, l’énergétique et les processus de dynamisation sont pris en compte. Les tests sont effectués avec des technologies de pointe comme le système Mora et la cristallisation sensible.

Pour en savoir plus, lire l’ouvrage de Tony Céron, La phytospagyrie, une médecine qui aime l’homme paru aux éditions Col du Feu. Consulter le site du laboratoire Elixalp ou écrire aux éditions Col du Feu, Fillient, 74550 – ORCIER. (04 50 73 93 31).

Vous pouvez rencontrer Christian Bauer le 26 mai au Congrès de l’Institut Paracelse en Espagne où il donnera une conférence sur le drainage lymphatique. Pour plus d’informations, contactez  cbauer1@free.fr

http://la-marjolaine.skyblog.com