Anglais | Chinois | Coréen | Français | Allemand | Espagnol | Japonais | Russe | Ukrainien | Hébreu | Roumain | Bulgare | Slovaque | Tchèque | Indonésien | Vietnamien
Faites un don

La discussion sur l'effet de serre se réchauffe

Écrit par Kat Piper, La Grande Époque - Melbourne
28.03.2007
| A-/A+

 

Les causes du changement climatique, son intensité et les futurs effets sur l'humanité sont loin d'être résolus, affirment un nombre grandissant de scientifiques.

 

La théorie de «l’effet de serre» invoquée par les politiciens, les

médias et la majorité des scientifiques reconnaît que le réchauffement

de la terre que nous observons est le résultat des augmentations de gaz

à effet de serre causées par l’homme, tel que le dioxyde de carbone ou

gaz carbonique – les produits de l’industrialisation.

  • Un bateau navigue les eaux glaciales(STR: SLIM ALLAGUI / ImageForum)

 

Les résultats prévus sont des conditions plus violentes, la fonte des calottes glaciaires et l'élévation du niveau de la mer. Un besoin urgent se fait donc sentir pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et freiner les changements climatiques.

Aucun besoin de nier ces faits? Or, selon certains experts de renommée, la science qui soutient ces croyances est loin d’être chose certaine.

En dépit de l'effondrement des barrières de glace sur la péninsule de l’Antarctique, il y a des preuves qui démontrent que les plateaux de glace de l’Antarctique s’accroîtraient, avance Dr Duncan Wingham. Le modèle informatique des changements climatiques globaux est limité et peu fiable, fait remarquer Dr Henk Tennekes. Les statistiques fondamentales qui soutiennent les prévisions climatiques sont imparfaites et les statisticiens qualifiés ne sont pas nécessairement impliqués dans les projets de recherche, soutient pour sa part Dr Edouard Wegman.

Tous approuvent que l'influence réelle des gaz à effet de serre sur les changements climatiques n'est pas bien comprise, et qu’il est très difficile de faire la distinction entre la contribution de l’homme et les fluctuations normales.

Le lien solaire

Une théorie populaire fait un lien entre les changements climatiques et l’activité solaire. Dr Svensmark du Centre spatial national danois a trouvé qu’il y avait un lien entre les rayons cosmiques et la formation des nuages de basse altitude.

Alors que plus de rayons solaires frappent la terre, de plus en plus de nuages de basse altitude se forment, ce qui joue un rôle important dans le refroidissement de la planète.

Cependant, le champ magnétique du soleil qui repousse les rayons de la terre a doublé d’intensité au 20e siècle. Ceci protège la terre d'un grand nombre de rayons cosmiques, entraînant potentiellement un réchauffement de la terre, déclare Dr Svensmark, tel que rapporté par le National Post.

Les rapports de taches solaires ont été également liés aux changements de la température de la terre, par Dr Weiss de l'université de Cambridge – le moins de taches solaires, plus fraîche est la température de la Terre.

À l’époque médiévale, la terre était assez chaude pour permettre aux Vikings de coloniser le Groenland et de cultiver la vigne en Grande-Bretagne.

Cependant, au 17e siècle, durant une période de 70 ans sans presque aucune activité de taches solaires, appelé la «petite ère glaciale», le port de New York a gelé et les colons vikings ont abandonné le Groenland pour des climats plus chauds.

Selon les recherches du Dr Weiss nous pouvons nous attendre possiblement à de semblables périodes fraîches à l'avenir.

La science versus la politique

Les politiques gouvernementales furent largement influencées par les rapports scientifiques commissionnés par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC).

Le plus récent résumé de ses responsables a été rendu public en février 2007, mais le rapport scientifique principal ne sortira qu’au mois de mai.

Au moins 2500 scientifiques des plus reconnus mondialement ont été impliqués dans ce projet, y compris Dr Richard Tol, Dr Richard Lindzen et Dr Christopher Landsea. Ils soutiennent que les résultats de leurs recherches ont été tordus et ignorés pour convenir à des objectifs politiques.

En fait, les directives du (GIEC) font clairement état que le rapport scientifique peut être modifié pour être conforme au résumé des responsables qui est rédigé par des bureaucrates.

Dr Landsea, un expert en matière d'ouragan et l’un des auteurs principaux, a depuis lors démissionné.

«Je ne peux pas personnellement continuer à contribuer, en toute bonne foi, à un processus que je perçois comme étant motivé par des agendas préconçus tout en étant scientifiquement erronés», a-t-il dit dans une lettre ouverte.

Écrit avec certaines informations provenant de l’article «Climate Change: The Deniers», National Post, février 2007.

 

Plus de 204 720 362 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.