L’extrait gemmothérapique constitue un véritable concentré

d’informations; il renferme tout le génie de l’arbre dont est issu le

bourgeon.

Ainsi, le macérat glycériné de tilleul (Tilia tomentosa)

possède les propriétés sédatives liées aux fleurs mais également les

vertus dépuratives et diurétiques de l’aubier.

La gemmothérapie utilise

le totum de la plante sous forme embryonnaire.C’est de la «

phytothérapie cellulaire énergétique globale ».

La gemmothérapie concentrée, forme qui a été développée par Ph. Andrianne utilise les bourgeons et les jeunes pousses d’arbres et d’arbustes préparés, à l’état frais, par macération directe dans un mélange eau-alcool-glycérine.Le bouleau couvre de grandes étendues dans le nord de l’Europe, de la Russie et de l’Amérique du Nord.Il couvre une large amplitude écologique, que ce soit sur terrain calcaire ou acide, boisé ou non. Il est considéré comme l’arbre de la lumière, de la souplesse, de la sagesse, et est associé au renouveau du printemps et à la jeune fille.

Le bourgeon de bouleau rééquilibre l’homéostasie ; celle-ci se définissant comme l’équilibre constant du milieu intérieur de l’organisme face à un environnement extérieur toujours changeant.L’homéostasie représente une conception dynamique et synthétique de l’ensemble de l’organisme et pas seulement d’une partie. Elle s’adresse d’abord à des fonctions de l’organisme et pas à des maladies et aborde l’organisme malade dans sa totalité.Cette notion préexiste déjà chez Hippocrate dans la théorie des humeurs (elle-même issue de la loi des 4 éléments platoniciens) : pour lui, la « dyscrasie » ou rupture de l’équilibre normal des humeurs, constitue la cause de la maladie.

Dès 1878, Claude Bernard, le célèbre physiologiste, montre que lorsque la stabilité du milieu intérieur est perturbée, il y a une vulnérabilité à la maladie. Ce médecin confirme donc la vision Hippocratique de la maladie, selon laquelle le germe maladif n’est pas le seul facteur, mais qu’un dérangement de l’équilibre normal conduit à une fragilisation de l’organisme.Les plantes et les aliments exercent donc une action régulatrice dans le but de retrouver l’équilibre physiologique : l’homéostasie. (Notons qu’à long terme beaucoup de médicaments perturbent chroniquement cette homéostasie).

Le bourgeon de bouleau agit au niveau du système endocrinien (notamment sur les glandes surrénales, comme le cassis), et du système nerveux, tout deux responsables du maintien de l’homéostasie de l’organisme. Le bourgeon de bouleau est activé, au printemps par la sève, véritable eau vivante intracellulaire, à l’image de l’eau intracellulaire de nos cellules encrassées de toxines diverses. Le bouleau active la diurèse et l’élimination des déchets organiques comme l’acide urique et le cholestérol.

C’est la raison pour laquelle il y a plusieurs centaines d’années il était déjà considéré comme «l’arbre néphrétique d’Europe ».Le bourgeon de bouleau est utilisé avec succès par les personnes souffrant de rétention d’eau (provoquant oedèmes, obésité,...), d’affections rhumatismales, arthrosiques et goutteuses ; de cellulite, de lithiase rénale et vésicale, de certaines maladies de la peau souvent causées par le fonctionnement déficient du système excréteur.

C’est un draineur général du foie (antitoxique, hépatites) et des voies urinaires (néphrites, pierres aux reins). Il est particulièrement actif dans l’ostéoporose, la poly-arthrite chronique évolutive (en association avec le macérat de bourgeon de cassis) dans laquelle il agit comme anti-inflammatoire et régénérant tissulaire. Il intervient dans le rachitisme, les troubles de croissance et la fatigue générale.Le macérat de bouleau concentré se prend à raison de 5-15 gouttes/jour pur sur la langue ou dans un peu d’eau ou associé à une cuillerée à soupe de sève fraiche. Dans ce dernier mélange, il y a renforcement de l’action mutuelle des constituants.

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