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La théorie des supercordes, entre dimensions multiples et mondes parallèles

Écrit par Leonardo Vintini, La Grande Époque - Argentine
22.04.2007
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Chaque minute, des millions de particules venant du soleil passent à travers nos corps, et leur trajectoire continue, passant directement à travers la planète. C’est comme si la matière n’existait tout simplement pas pour elles.

Nous parlons, bien sûr, des neutrinos, la particule « sans masse ». Les neutrinos, qui en fait posséderaient une masse selon de récentes études, sont les particules subatomiques les plus difficiles à étudier pour les physiciens modernes, principalement parce qu’elles n’entrent en contact avec aucune autre structure atomique dans leur périple. On ne sait vers où. À cause de leur petite taille, ils passent à travers tout, à la manière des fantômes.

De plus, grâce à quelques neutrinos qui ont en fait pu être observés à l’aide de la dernière technologie (par des détecteurs spéciaux placés au milieu du pôle Sud), la confirmation de l’existence de plus de trois dimensions d’espace pourrait maintenant être presque une réalité.

Ces grands laboratoires sont ensevelis plusieurs dizaines de mètres sous la glace de l’Antarctique. Ils peuvent détecter les minuscules étincelles qui sont créées lorsqu’un neutrino à haute énergie, dont des trillions nous bombardent à chaque seconde, s’écrase dans un noyau atomique de la couche de glace qui recouvre les murs de l’installation.

En analysant ces études, les scientifiques du laboratoire Amanda ont conclu qu’il est très probable que la théorie des supercordes (TS) ait mis le doigt dessus en suggérant, qu’outre les trois dimensions spatiales dans lesquelles nous vivons, il y en aurait en fait neuf, dix ou même plus.

La question centrale est : pourquoi ne pouvons-nous percevoir que les trois dimensions dans lesquelles nous vivons ? La réponse est simple, tout en étant complexe : les autres dimensions auxquelles la TS fait référence seraient plus petites qu’un atome.

Cependant, être incapable de visualiser mentalement une quatrième dimension spatiale n’a rien d’alarmant. Brian Greene, un des pionniers de la TS, affirme : « Je n’ai jamais trouvé quelqu’un qui pouvait visualiser plus de trois dimensions. C’est très compliqué lorsque notre propre pensée est incluse dans un monde qui semble avoir trois dimensions, et est habitué à visualiser ce monde. »

Une autre vision, différente de celle de la dimensionnalité multiple, est l’objet de recherches entamées par les scientifiques de la NASA. En utilisant des modèles informatisés, ils ont tenté de créer des milliers de possibles univers parallèles, comme s’ils étaient des bulles. Selon les experts, ces sphères (appelées univers) pourraient soit posséder un ensemble de lois physiques similaires à celles de notre univers, soit être adaptées à un ensemble complètement différent.

Ceci ouvre la voie à un scénario de science-fiction qui veut que chaque personne possède plusieurs « versions » d’elle-même dans chacun de ces univers.On a tendance à penser que ces univers pourraient parfois être connectés, parfois séparés, rendant donc parfois impossible le déplacement de l’un à l’autre. Quoi qu’il en soit, la NASA sait qu’elle pénêtre un champ délicat. En effet, il s’agit de déterminer quelles sont les théories qui doivent être présentées comme vraies et celles qui appartiennent à l’imagination.

Selon des études publiées dans The Scientific American, il y a actuellement quatre théories de possibles multi-univers proposées :

Premier niveau ou multi-univers ouvert : Il y aurait autant d’univers que de bulles dans un diamètre fixe. Puisque le volume de chaque bulle est défini, cela conduit à conclure que chaque univers fixe serait répété dans toutes ses variances possibles.

Deuxième niveau ou bulles : Ces univers seraient séparés les uns des autres par un espace vide. Cet espace vide s’élargirait à une vitesse telle qu’il serait impossible de passer au travers. Ces univers auraient aussi des conditions de base différentes ainsi que des constantes physiques fondamentales différentes.

Troisième niveau ou l’interprétation de plusieurs mondes : Dans ces univers, dès qu’une fonction quantique s’effondre, l’univers se déplie en autant de « versions » nécessaires pour réaliser tous les résultats possibles.

Quatrième niveau ou la dernière théorie assemblée : Des univers dotés d’autres structures mathématiques menant à des différences fondamentales dans les lois physiques.

 

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