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Ségolène Royal répond à l’Association Falun Gong France

Écrit par Vincent Honorat, La Grande Époque
23.04.2007
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Ségolène Royal a répondu à l’Association Falun Gong France qui l’avait interpellée sur la disparition à Pékin de Ma Jian, responsable du bureau chinois de l’entreprise française PCM. Dans sa lettre d’une page dont La Grande Époque s’est procuré une copie, Mme Royal déclare : «votre mouvement, à l’instar d’autres minorités sur le territoire chinois, voit ses droits et ses libertés bafoués.»

 

Le Falun Gong se définit comme une méthode de Qigong de l’école

bouddhiste. Elle a été interdite en Chine en 1999 par le dictateur

Jiang Zemin. Selon l’association Falun Gong France, on a pu documenter

3.000 cas de pratiquants torturés à mort en Chine pour avoir refusé de

renoncer à leur croyance, mais le chiffre réel serait largement

supérieur

  • Ségolène Royal (攝影: / 大紀元)

 

M. Ma Jian, que ses collègues qualifiaient de manager «honnête, droit et très compétent» pratiquait lui aussi le Falun Gong. Il a été arrêté le 28 février 2007 à Pékin sur son lieu de travail. Depuis lors, sa femme qui vit au Canada est sans nouvelle de lui et craint qu’il ne soit soumis à la torture ou aux lavages de cerveau, toujours largement infligés en Chine par les autorités.

Ségolène Royal exprime dans sa lettre «sa sympathie et sa compassion à ceux qui souffrent de ces atteintes à leurs libertés démocratiques». Elle déclare qu’elle n’hésitera pas, «dans une relation franche et équilibrée» avec la Chine «à rappeler l’importance que la France accorde au respect de la démocratie et des droits de l’homme».

Enfin, Mme Royal conclue sa lettre en marquant sa différence par rapport au président sortant Jacques Chirac et assure que son action future sera faite «plus fortement que cela n’a été le cas dans le passé».

Par cette déclaration, Mme Royal rectifie certains malentendus qui étaient survenus suite à sa visite controversée en Chine. 

 

Plus de 204 720 056 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.