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Journée nationale de la courtoise au volant

Écrit par Catherine Keller La Grande Époque - Genève
05.04.2007
| A-/A+

Le jeudi 5 avril 2007, l’Association Française de Prévention des

Comportements au volant organise la 8e Journée nationale de la

courtoisie au volant. Elle est soutenue par les ministères des

Transports, de l’Équipement, du Tourisme et de la Mer, par l’AMF et

l’AMRF.

C’est parce que l’on constate de plus en plus

d’incivilités au volant, entraînant pour le moins du stress et au pire

la mort, que cette journée a été créée. Il est assez étonnant de voir

même les plus calmes, les plus polis se transformer au contact d’un

volant. C’est comme si toute l’agressivité contenue ressort à ce

moment. Pourquoi ces réactions ? Chacun a sa réponse.

Toujours

est-il que faire preuve de courtoisie au volant permet d’éviter la

majorité des accidents.En 5 ans, grâce à la mise en place de radars

fixes et à l’augmentation des contrôles, la mortalité sur les routes a

chuté de 43 %. Les sanctions bien plus sévères amènent à réfléchir. On

râle, on jure mais on se soumet bon gré mal gré.

  • logo courtoisie au volant(攝影: / 大紀元)

 

L’idée de récupérer ses points en suivant des cours permet au conducteur de prendre conscience de son comportement.

La prévention reste tout de même la solution la plus efficace. L’éducation des enfants, des jeunes conducteurs est un point-clé. Pour plus d’efficacité encore, il faut qu’elle soit relayée par l’ensemble de la société. À chacun de nous de montrer l’exemple. De cette façon, les mentalités changent en profondeur, s’ouvrant vers le respect de l’autre.

Conduire fairplay, c’est bon pour garder son calme, sa bonne humeur, l’estime de soi. Quel piéton ne râle pas quand personne ne le laisse passer à un passage pour piétons ? Souvent ce sont les mêmes qui, derrière leur volant, se dépêchent de passer pour ne pas perdre de temps.

Le temps, justement, parlons-en. Il est très subjectif, le temps. Il est long dans une file de voiture et court quand on est en retard. Pourtant, la conduite courtoise ne prend pas beaucoup plus de temps que la conduite incivile. Pour vous en assurer, calculez le temps que vous mettez pour aller au travail pendant une semaine. La semaine suivante, conduisez avec courtoisie et vérifiez votre montre. Il s’agit de minutes, oui, quelques minutes de moins et tant de risques, de contrariétés en plus. Le jeu en vaut-il la chandelle ?

Sur le site de l’association www.courtoisie.org, vous trouverez toutes les manifestations et les actions prévues ainsi que les participants et la charte de bonne conduite avec des explications détaillées que l’on peut suivre.

Les 10 commandements de la courtoisie au volant et sur la route

1- Je garde mon sang-froid en toutes circonstances et ne m’énerve pas au volant ou au guidon, notamment en cas d’encombrements.

2- Je n’oublie pas le danger sur la route et je reste entièrement concentré(e) sur ma conduite.

3- J’accepte le rythme de conduite des autres usagers de la route, hommes et femmes, en particulier des conducteurs inexpérimentés ou âgés.

4- Je reste concentré sur ma conduite, en sachant que mon attention peut être détournée par l’usage de technologies embarquées (téléphone, lecteur CD, GPS…).

5- Je respecte en toutes circonstances les emplacements signalés « handicapés » ainsi que les issues de secours (pompiers, hôpitaux, écoles…).

6- J’évite de consommer, même raisonnablement, toutes boissons alcoolisées ou produits pouvant diminuer ma capacité de conduire et de maîtriser mon véhicule.

7- Je suis très attentif(ve) et prévenant(e) vis-à-vis des usagers les plus exposés au danger : piétons, enfants, cyclistes et motocyclistes.

8- Sur l’autoroute, j’évite de monopoliser la file de gauche et je me rabats aussitôt après avoir doublé un véhicule.

9- Je respecte les piétons et je ne stationne pas sur les trottoirs, ni sur les voies cyclables et les passages aménagés.

10-  Je veille au bon état de mon véhicule afin de contribuer à une meilleure sécurité, au respect d’autrui et de l’environnement. 

 

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