Désert, terre extrême
Écrit par Stéphane Cabaret
Inanimés, ces squelettiques acacias semblent «renaître à la vie» dans le rougeoiment crépusculaire. C’est l’instant où l’implacable chaleur relâche son étreinte sur le temps et ses suppliciés implorant au tortionnaire un peu plus de clémence. |
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Mais à la torpeur du jour s’installe une autre menace ; un linceul où le froid traque toutes les énergies. A la brûlante caresse diurne s’est substitué le mordant baiser nocturne. C’est là tout le paradoxe de ces terres où l’on ne sait plus quelles sont leurs extrémités. C’est l’envoûtement de ces contrées presque « surnaturelles » poussant la nature et ses habitants dans l’isolement le plus total où chaque instant devient un défi à la hauteur de la vie ou de la mort ! |