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Portraits de la Marche 2/3

Écrit par Noé Chartier, La Grande Époque - Montréal
16.05.2007
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Ces deux dernières années, les slogans des jeunes se perdaient dans l’indifférence des quartiers résidentiels déserts. Cette année par contre, la 37e édition de la Marche 2/3 s’est déroulée, le 11 mai dernier, en plein centre-ville. Un parcours moins long que d’ordinaire, mais un impact peut-être plus profond pour cet événement de solidarité jeunesse par excellence.

  • Des jeunes de l’école primaire Saint-Rémi sont déguisés en enfants soldats(攝影: / 大紀元)

 

 

Les jeunes, venant de partout au Québec et dont le nombre est estimé à

plus de 15 000, se sont d’abord rassemblés au square Dorchester, à

l’angle des rues Peel et René-Lévesque. À l’heure du départ, le soleil

s’est montré le bout du nez et, comme si la tradition était

inébranlable, le groupe de percussions brésiliennes Zuruba a cogné les

tambours pour annoncer le début de l’immense procession.

Le cortège a d’abord longé la rue Sainte-Catherine et a fait une pause entre la Place des Arts et le Complexe Desjardins. Selon la tradition, une minute de silence a été observée à la perfection par plus de 15 000 participants pour dénoncer l’absence de liberté d’expression dans certains pays. Toujours un moment crucial de l’activité qui démontre que l’action concertée, même dans le plus grand silence, est une force tranquille d’une puissance formidable.

La marche a ensuite bifurqué sur la rue Saint-Denis et a finalement atteint la place Jacques-Cartier, dans le Vieux-Montréal. Sur la place, certains des marchands semblaient un peu déconcertés par cette marée de jeunes colorés et enchantés…

Le Club 2/3, division jeunesse d'Oxfam-Québec, organise chaque année cette marche qui a pour but de rassembler des jeunes qui souhaitent un avenir meilleur pour la planète. Le parcours varie d’année en année, dépendamment de l’issue des négociations avec les différentes autorités de la ville. Selon Jean-Pierre Denis, un des organisateurs de l’événement, le trajet de cette édition «était peut-être une dernière fois». Les deux dernières années, la marche s’était terminée dans le quartier Rosemont ou au Stade Olympique, soit loin des activités névralgiques du centre-ville.

 

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