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Procès contre l’armée américaine

Écrit par Shaoshao Chen, La Grande Époque - Houston
16.05.2007
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Les gaz VX transportés pour destruction irritent les citoyens et les défenseurs de l’environnement.

Des associations de citoyens et de défenseurs de l’environnement ont

décidé de porter plainte contre le gouvernement américain pour avoir

véhiculé de l’eau contaminée par des substances chimiques de guerre

entre l’Indiana et le Texas.

 

  • Un militaire américain décontamine un véhicule(攝影: / 大紀元)

 

 

La plainte déposée par la coalition texane à la cour fédérale fait plus de 60 pages et affirme que le transport de résidus viole les dispositions de la loi sur le stockage et le recyclage des déchets.

 

Les plaignants incluent le Sierra Club, un groupe écologiste du Kentucky appelé «groupe de travail sur les armes chimiques (CWWG)» et l’association citoyenne CIDA (Community In-Power Development Association).

Point de départ de leur action commune, la destruction d’eaux usées contaminées à l’agent VX à la période de la guerre froide. Ce neurotoxique est mortel, et se dégrade en hydrolysat VX, une substance caustique.

Pour les associations, l’armée n’a pas « considéré les impacts sanitaires et socio-économiques   » sur les citoyens texans, et l’envoi des déchets a «mis en danger de manière significative la santé des plaignants, du public et de l’environnement.»

La solution rêvée pour les plaignants est la destruction du VX et de l’hydolysat VX … ailleurs que chez eux.

Un contrat de 50 millions de dollars a été signé au mois d’avril entre l’armée américaine et Veolia. Le VX doit être chimiquement neutralisé en le combinant à de la soude, puis incinéré par Veolia à Port Arthur.

Réel risque sanitaire ?

La plainte affirme sans le prouver que la quantité d’agent VX dans les cuves de déchets est au-delà des normes autorisées et que l’armée a pris la décision du transport sans vérification préalable de la dangerosité.

Craig Williams, directeur du CWWG, dit savoir que la quantité maximale autorisée de VX, 20 parties par milliard, est dépassée dans les convois militaires et atteindrait 48 parties par milliard, ce que dément l’armée américaine.

« L’hydrolysat VX est une matière caustique et les camions sont escortés pour que le public soit protégé   » dit Mickey Morales, porte-parole de l’armée. «Les mesures de sécurité ont été prises. Nous avons informé tous les États traversés par le convoi ainsi que leurs services d’urgence.»

M. Morales rappelle par ailleurs que l’académie nationale des sciences a vérifié les méthodes de décontamination et les valide, et met en doute le sérieux des groupes protestataires

D’après l’armée, 1.200 tonnes de VX sont stockées en Indiana, dont près de la moitié a déjà été neutralisée. L’hydrolysat doit être transporté à Port Arthur en camion.

Quelle autre solution ?

« Dans l’Utah et dans le Pacifique nous avons déjà incinéré sans danger du VX pur, » dit M. Morales.

Port Arthur est le premier endroit où de l’hydrolysat sera incinéré, mais ce processus est moins dangereux que celui faisant intervenir le VC lui-même.

La neutralisation du VX et son incinération ultérieure et délocalisée ont été décidées par l’armée comme mesure de sécurité, à la suite des attentats du 11 septembre 2001.

« Si nous incinérions sur place, ce serait plus long et plus cher, alors que le seul danger possible ce sont les stocks de VX purs que nous devons neutraliser le plus vite possible,» dit M. Morales. «Pour les contribuables, c’est aussi ce qu’il y a de mieux.»

 

 

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