Codex : son rôle et son impact sur votre santé 5
Étiquetage des aliments Le Comité Codex sur l'étiquetage des denrées alimentaires (CCFL) existe depuis 1965. L’étiquetage des aliments est une indication essentielle pour la diffusion des informations sur la santé et la sécurité sanitaire. Toute rétention sur le contenu des étiquetages et de la publicité contribue à empêcher les fabricants de compléments alimentaires d’informer les consommateurs des avantages prouvés d’un régime alimentaire naturel accompagné par des compléments alimentaires naturels. Le CCFL a refusé de reconnaître le rôle d’une nutrition optimale pour prévenir, soulager, traiter et guérir les maladies. |
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Par conséquent, on peut en déduire que le CCFL agit dans l’intérêt du « commerce avec la maladie » de l’industrie pharmaceutique et ne suit pas la ligne visant à protéger la santé des consommateurs. Publicité Les questions pour décider si le Codex devrait ou non travailler sur des questions relatives à la publicité et définir les méthodes à utiliser font l’objet d’un débat environ depuis l’année 1972. Ces débats ont occupé une bonne partie de la réunion du CCFL en mai 2006 à Ottawa, où ils se sont focalisés sur la nécessité d’une étude pour savoir si le Codex devait ou non produire une définition de la publicité et, dans ce cas, où une telle définition devrait figurer dans les textes du Codex. Après maintes discussions, le CCFL a décidé qu’une étude pour produire une définition de la publicité était nécessaire. Dans une perspective de santé naturelle, la définition proposée est loin d’être satisfaisante : « Publicité : tout support destiné au public par tout autre moyen qu’une étiquette, dans l’intention, ou ayant la capacité, d’influencer et de former les attitudes, les opinions, les comportements pour promouvoir directement ou indirectement la vente d’une denrée alimentaire ». Cette définition soulève plusieurs questions essentielles. Outre une possible utilisation pour interdire la publicité des travaux de recherche scientifique – même publiés, légitimes, révisés par des spécialistes compétents indépendants, cette définition pourrait servir à interdire à des organisations de protection de la santé naturelle à but non lucratif de diffuser des informations capables d’influencer et de former les attitudes, les opinions, les comportements vis-à-vis de la vente de compléments nutritionnels. On peut aussi penser que des restrictions sur la publicité, d’après cette définition, pourraient être contraires à la liberté d’expression et/ou la liberté d’opinion, la liberté de rechercher, d’obtenir et de partager des informations et des idées sans limitations de moyens et sans frontières (ces droits sont protégés par l’article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’Homme des Nations unies). Quoi qu’il en soit, comme le « commerce avec la maladie » et donc la survie de l’industrie pharmaceutique dépend des restrictions qui peuvent être imposées sur tous les moyens qui pourraient permettre aux consommateurs d’obtenir des informations sur la santé naturelle, les restrictions potentiellement applicables à la publicité sont évidemment une question stratégique pour le Codex. Rappel La Commission du Codex Alimentarius (Codex) est le principal organisme mondial qui fait des propositions, pour toutes les questions concernant la mise en œuvre du Programme mixte FAO/OMS sur les normes alimentaires. Il est en cela consulté par les directeurs généraux de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et de l’Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO). Créée en 1963, la Commission a pour mission de protéger la santé des consommateurs, de garantir des pratiques loyales dans le commerce des aliments, de promouvoir la coordination de tous les travaux entrepris par des organisations gouvernementales et non gouvernementales en matière de normes alimentaires.
L'article en entier est disponible sur le site du dr-rath-foundation.org
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