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Journée mondiale sans tabac, au-delà des mythes

Écrit par Catherine Keller La Grande Époque - Genève
31.05.2007
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La journée mondiale sans tabac, le 31 mai, peut être l’occasion

d’arrêter de fumer.

Selon les recherches rigoureuses menées dans

différents pays et collectées par l’OMS, un fumeur régulier sur deux

meurt du tabagisme.

En tenant compte du nombre de non-fumeurs qui

décèdent suite à la fumée secondaire, cela en fait la deuxième cause de

mortalité dans le monde. Les pays pauvres sont particulièrement touchés.

Le seul moyen de protéger les non-fumeurs est de créer des lieux sans

fumée. C’est la raison pour laquelle de plus en plus de pays mettent en

place des lois interdisant la fumée dans les lieux publics.

  • megot ecrase(攝影: / 大紀元)

 

Les lieux devenus «non fumeur» sont fréquentés davantage par les familles, les non-fumeurs (qui sont majoritaires) et même par certains fumeurs qui préfèrent les endroits libres de fumée. Cela a un bon impact sur la prévention et aide les fumeurs «repentants» à cesser de fumer.

 

L’OMS critique l’attitude de l’industrie du tabac : «L'industrie du tabac a constamment induit le public en erreur et l'a désinformé sur les risques sanitaires et les dangers du tabagisme passif ainsi que sur les conséquences économiques des interdictions de fumer. Directement ou par le biais de groupes de façade, elle poursuit ses efforts pour ralentir la mise en vigueur de législations efficaces visant à protéger les travailleurs et le public du tabagisme passif.»

Pour démolir les mythes engendrés par ces sociétés, l’OMS affiche ses réponses.

Mythe : La fumée est une simple nuisance, un peu de tolérance!

«Seulement sur le lieu de travail, elle provoque au moins 200 000 décès par an (14 % des décès causés par des maladies professionnelles) et 2,8 % des cancers du poumon.»

Mythe : Les accords facultatifs permettent un «choix respectueux» qui satisfait les fumeurs et les non-fumeurs.

«Le “choix respectueux”, présentant une cohabitation harmonieuse des fumeurs et des non-fumeurs, a été l'une des campagnes de marketing les plus puissantes organisées par l'industrie du tabac.» Il est prouvé que le non-fumeur met sa santé en danger, car ces lieux ne permettent pas de le protéger.

Mythe : Les systèmes de ventilation protègent les non-fumeurs de la fumée des autres.

«On retrouve dans la fumée du tabac des particules et des gaz. Les systèmes de ventilation ne peuvent pas extraire toutes les matières particulaires et encore moins les gaz.»

Mythe : Les espaces 100 % «non fumeur» ne sont pas viables.

«Les pays qui l’ont appliqué montrent que cette mesure marche bien, que le public lui est favorable et que son respect avoisine les 100 % lorsque les bonnes dispositions sont prises pour la faire appliquer.»

Mythe : L'interdiction du tabac fait perdre des clients aux restaurants et aux bars.

«Des études indépendantes au Canada, en Irlande, en Italie, en Norvège et dans les villes d'El Paso et de New York montrent qu'en moyenne le chiffre d'affaires se maintient ou même augmente après avoir instauré des espaces 100 % "non fumeur".»

Mythe : Les interdictions de fumer constituent une violation des droits des fumeurs et de leur liberté de choix.

«Il faut se rappeler que la majorité des gens ne fument pas et que la plupart de ceux qui fument souhaitent arrêter. Le droit de respirer un air pur, sans fumée, est prioritaire sur tout autre droit des fumeurs de fumer dans les espaces fermés en mettant en danger la santé des autres. Il ne s'agit pas d'un accommodement ou de la liberté de consommer un produit légal. En revanche, il s'agit de définir les lieux où l'on peut fumer sans mettre en danger la santé d'autrui.»

Comment arrêter de fumer?

Il existe diverses méthodes pour arrêter de fumer. Malheureusement, sans volonté, aucune ne fonctionne. La volonté peut être stimulée par l’entourage. Arrêter à plusieurs est une des meilleures motivations. La venue d’un bébé, un déménagement, un nouveau travail sont aussi des occasions de briser cette habitude. Les timbres cutanés, l’acupuncture, l’hypnose donnent un coup de pouce. Ensuite, il faut s’accrocher.

 Source et extrait de l'OMS

 

Plus de 204 720 362 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.