Décès de Gregory Lemarchal 

Grégory Lemarchal est décédé le lundi 30 avril au matin, des suites de

la

mucoviscidose, 3 ans après avoir été vainqueur de l'émission Star

Académy. Il aurait eu 24 ans le 13 mai prochain. Ses obsèques se sont

déroulées le jeudi 3 mai dans la cathédrale de Chambéry. Pour le saluer

une dernière fois, l’entrée de la cathédrale a été recouverte de fleurs

blanches, les fleurs préférées de l’artiste. 

«Grégory a marqué la chanson française par sa prodigieuse voix, son humour et son immense gentillesse tant auprès de son public que des autres artistes qu'il côtoyait», a déclaré Pascal Nègre, président d’Universal France, sa maison de disques. Dans un communiqué de presse, il ajoute: «Grégory restera pour nous un artiste au talent unique, un artiste populaire à la voix inoubliable, un garçon simple et généreux».

Un courage admirable, un talent admiré

Grégory était atteint de la mucoviscidose, une maladie génétique qui avait été détectée chez lui lorsqu'il avait 20 mois. Malgré cette lourde pathologie, ce jeune garçon courageux a entamé très tôt une carrière artistique. Il fut champion de France de rock acrobatique à l’âge de 12 ans et participa vers l’âge de 15 ans à l'émission de télé-crochet de M6 Graines de star.

Après son succès à la Star Academy, son premier album Je deviens moi  est un triomphe certifié disque de platine. Il va également effectuer en 2006 une tournée de concert de plusieurs mois marqué par plusieurs passages à l'Olympia. Trois semaines avant sa mort, il interprète Vivo per lei en duo avec Hélène Ségara lors de la première date de tournée de la chanteuse.

Un message d'espoir

Dans 7 à 8, en 2005, Grégory a déclaré :

«Je réussis à surpasser la maladie. Parce que je vais au delà du mal. Ça veut dire que j'arrive à le repousser, même à franchir cet obstacle, pour pouvoir aller chercher ce qu'il y a de plus positif en bas, et ça sort...C'est vrai que ça vient vraiment du fond du ventre ».

«Se soigner, c'est aussi bouger, c'est vivre ses rêves, ce que je m'évertue à faire».

«Une grosse partie de ma philosophie de la vie, c'est peu importe les merdes et tout ça, il faut y aller, il faut foncer. Et puis sans se retourner »

«Qu'on puisse se dire voilà, j'ai tout donné, et puis malgré les galères que j'ai pu avoir, au moins je n'ai pas de regret et voilà ».