Les médias américains se réjouissaient la semaine dernière de l’aide

apportée à la police de New-York par Miss Amérique 2007. Lauren Nelson,

âgée de 20 ans, a directement permis l’arrestation de prédateurs

sexuels amateurs de mineures. La Miss en a fait le récit au Washington

Post

La blonde Miss Amérique 2007 a confié à la police des photos d’elle quand elle était adolescente. Ces photos ont été postées sur des sites de discussion en ligne sur l’internet. Nelson se présentait comme une adolescente de 13/14 ans, ce qui n’a pas empêché certains internautes de chercher à entrer en contact avec elle.

Comme souvent aux Etats-Unis, la télévision n’est pas loin et les 4 personnes arrêtées l’ont été devant les caméras de l’émission «America’s Most Wanted» D’après le porte-parole du show télévisé, six autres personnes pourraient être prochainement arrêtées.

L’opération a commencé quand Lauren Nelson a posté des messages sur des «chatrooms» américaines. «Je leur disais que j’avais 14 ans et que j’habitais à Long Island. Certains m’ont dit que j’étais trop jeune, ce qu’ils devaient faire, mais d’autres ont continué le contact.»

Les conversations, raconte la Miss, devenaient rapidement très explicites. Elle leur donnait rendez-vous dans une maison de Long Island où les caméras et la police les attendaient.

«Je leur disais que j’avais 14 ans et que je séchais les cours pour les rencontrer», poursuit Lauren Nelson, «Je les attendais à l’entrée et leur faisais, de loin, signe d’entrer»

Une fois entrée avec les suspects è – à ce moment-là sans doute aux anges -, la Miss quittait la pièce, remplacée immédiatement par un demi-escadron de police, des caméramen et le présentateur du show télévisé.

L’organisation Miss Amérique a affirmé que Lauren Nelson était très impliquée dans le combat contre les prédateurs sexuels car elle et deux amies avaient été contactées par des pervers à l’âge de 13 ans.

On peut évidemment regretter l’aspect  «marketing» de la chose, puisque sous couvert de combat pour la vertu, les séquences filmée vont abreuver le voyeurisme de millions de téléspectateurs accros à la télé-réalité. Mais, d’un autre côté, l’idée pour un pervers de risquer de se retrouver en gros plan à la télévision à une heure de grande écoute a indéniablement une grande vertu dissuasive. Les organisateurs de «Miss France» y trouveront-il une source d’inspiration ?