Les nouvelles technologies sont censées nous faciliter la vie.

Pourtant, la réalité est souvent preuve du contraire: le propriétaire

d'une nouvelle technologie doit d'abord venir à bout des manuels de

l'utilisateur avant de pouvoir vraiment utiliser le dispositif.

Un consortium financé par l'UE a donc décidé de s'atteler à la mise au

point d'un système de dialogue humain-ordinateur, permettant aux

humains de simplement dire au dispositif ce qu'ils voudraient qu'il

fasse.

«La communication entre les êtres humains et la technologie complexe ne

peut évidemment être réussie qu'à la condition que les utilisateurs

parlent dans leur langage courant et choisissent parmi les diverses

possibilités d'interactions avec le système», a déclaré le professeur

Ainsi, le projet TALK a mis au point un système fondé sur la reconnaissance et l'interaction vocale, ce qu'il a ensuite combiné à une interface graphique et des touches conventionnelles.

«Les utilisateurs disent ce qu'ils veulent, comme ils le veulent: des consignes brèves ou des phrases complètes, en utilisant les mots qu'ils choisissent eux-mêmes», a expliqué le professeur.

De plus, le système «s'éduque» grâce au procédé interactif, et s'adapte à la connaissance, à la situation et au comportement conversationnel de son utilisateur.

Cela permet le déploiement d'un système dans une gamme de contextes complexes, depuis les voitures aux maisons intelligentes, qui sera désormais développé par les partenaires industriels du projet.

Le budget du projet TALK (Talk and Look, Tools for Ambient Linguistic Knowledge - Parler et regarder, outils pour une connaissance linguistique ambiante) s'élève à 4,4 millions d’euros (6,3 millions $ CA), alloué par le domaine thématique «Technologies de la société d'information» au titre du sixième programme-cadre (6e PC) de l'UE