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«L’après Dean», un constat très lourd pour les marins pêcheurs

Écrit par Suzanne Durand, La Grande Époque
22.08.2007
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  • Après le passage de l’ouragan Dean, la désolation et le désarroi des marins pêcheurs avec la perte de leurs filets et de leurs casiers. (攝影: / 大紀元)

A Saint François, trois d’entre eux sont complètement anéantis. «Nous avions remontés les filets en les plaçant beaucoup plus haut sur le ponton, coincés sous des pierres. Mais Dean a tout emporté». Le constat est encore plus lourd que cela, plus de 10 000 mètres de filets ont été entraînés, déchirés par le cyclone… les casiers, eux, continuent à flotter en mer.

Pour les marins pêcheurs, il leur faut attendre que la mer se calme pour tenter de les récupérer. «A partir de mardi prochain nous pourrons faire une estimation des dégâts», ont-ils ajouté.

«Le pire c’est que nous retrouverons les casiers remplis de poissons et de tortues, mais hélas ces animaux seront morts. En effet, se sentant en danger, dans un sursaut de survie, les tortues et les poissons viennent s’abriter à l’intérieur des casiers. Mais ils ne peuvent plus ressortir et meurent asphyxiés», commentent les marins.

La catastrophe touche aussi les marins pêcheurs de la commune de Sainte Anne. Désormais sans travail, leur moyen de subvenir à leurs besoins au quotidien est fortement compromis.

 

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