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L’association du barreau canadien exprime sa reconnaissance à David Matas

Écrit par Dane Crocker, La Grande Époque - Calgary
27.08.2007
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  • David Matas (à gauche) avec Ian Binnie de la Cour suprême de Justice (à droite), (攝影: / 大紀元)

«David a une longue et impressionnante carrière dans la défense des droits de l’Homme, tant au niveau national qu’international», a dit Paul D.K. Fraser, Q.C., président de la section canadienne  de la Commission internationale des juristes.

«Il a travaillé sans relâche pour la promotion de la vision canadienne des droits humains à l’étranger et pour défendre ces droits dans son pays».

Pendant trente ans, David Matas a exercé à son compte et tous les dossiers sur lesquels il a travaillé, selon ses propres termes, «tournaient autour des droits de l’homme». Durant ce temps il a aussi travaillé en tant que directeur du Fonds pour la Défense internationale et l’aide pour l’Afrique du Sud (International Defence and Aid Fund for South Africa) au Canada, directeur de la Coopération Afrique du Sud-Canada (Canada-South Africa Cooperation), directeur du centre international pour les droits de l’Homme et pour le développement démocratique (International Centre for Human Rights and Democratic Development), et directeur de l’association des droits et libertés de Manitoba (Manitoba Association of Rights & Liberties).

Il a fait partie de la délégation canadienne à l’Assemblée générale des Nations unies et de la Conférence des Nations unies pour la Cour criminelle internationale en 1998. Il s’est également activement impliqué avec Amnesty International, B'nai Brith Canada, l’association du barreau canadien,  le congrès juif canadien et  le conseil canadien pour les réfugiés.

Cette listes d’associations et ces nombreux postes occupés reflètent ce que Matas pense être les problèmes majeurs des droits de l’Homme de ces dernières décennies : l’apartheid, les crimes de guerre, les réfugiés, la torture et les crimes du communisme, pour ne citer que ceux là.

Matas explique cependant se dédier à la cause des droits de l’Homme en des termes simples : «Je ressens que je dois apporter ma contribution».

Parmi ses actions juridiques les plus notables, Matas s’est attaqué au Gouvernement d’Iran sur des faits de tortures et d’incitation au génocide et a intenté un procès pour crimes contre l’ancien président chinois en sanction aux tortures infligées à un citoyen canadien.

Mais aucun des travaux de Matas n’a suscité autant d’intérêt que le rapport de l’année dernière dont il est co-auteur avec David Kilgour, ancien secrétaire d’État. Ce rapport, publié en juillet 2006, confirme les accusations selon lesquelles le régime chinois a prélevé et vendu les organes de milliers de prisonniers de conscience du Falun Gong, en commercialisant un dispositif criminel.

Depuis que les conclusions du rapport ont été publiées, David Matas a passé une grande partie de son temps à voyager dans le monde entier dans le but de faire pression sur la Chine afin de l’amener à faire cesser cette  pratique macabre de prélèvements d’organes. Dans cette démarche, il s’est défini lui-même comme un défenseur du Falun Gong, une discipline de méditation bouddhiste violemment persécutée en Chine depuis huit ans.

Cependant le processus de faire respecter les droits de l’Homme dans des sociétés désengagées dans ce domaine demeure une bataille difficile. Le système international reste très chaotique et souffre d’inégalité. Les lois internationales en matière des droits de l’Homme demeurent souvent impuissantes à  combattre les injustices. Et le plus grand défi auquel il nous faut faire face, selon Matas, c’est l’indifférence.

«Il y a un énorme problème pour inciter les gens à s’engager. Par exemple, le Canada est très éloigné de ces nombreuses questions, il est donc difficile d’attirer l’attention du public».

 

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