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Selon une étude, l'activité humaine influe sur les régimes de précipitation

Écrit par Cordis Nouvelles
06.08.2007
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  • Une fillette joue avec la pluie(攝影: / 大紀元)

D'après les résultats d'une nouvelle recherche menée par une équipe de scientifiques internationale, l'activité humaine a une incidence majeure sur les régimes de précipitation du monde.

Durant le XXe siècle, les régimes de précipitation de la planète ont subi des changements considérables : les latitudes Nord ont fait l'objet de précipitations et de chutes de neige accrues, alors que d'autres régions se sont asséchées.

Dans leur article publié dans la revue Nature, les chercheurs expliquent la façon dont ils ont comparé les changements dans les tendances des précipitations à différentes latitudes, aux changements simulés à partir de quatorze régimes climatiques. Ils démontrent pour la première fois que ces changements sont en grande partie attribuables à l'activité humaine.

«Le forçage anthropogénique a eu une influence décelable sur les changements observés dans les tendances des précipitations moyennes dans les zones de latitude. Ces changements ne peuvent s'expliquer par la variabilité interne du climat ou par le forçage naturel», écrivent les scientifiques.

Pour la région se situant entre 40 et 70 degrés au nord de l'équateur (zone qui comprend l'Europe, la Russie et le Canada), les deux tiers de l'augmentation des précipitations observée peuvent être attribués aux activités humaines, affirment les chercheurs.

D'autre part, les régions tropicales et subtropicales nord (0-30 degrés Nord), situées juste au nord de l'équateur, s'assèchent de plus en plus. Les scientifiques attribuent un tiers de cette baisse de précipitations aux activités humaines. Les régions se situant à cette latitude comptent le Mexique, l'Amérique centrale et l'Afrique du Nord.

Enfin, presque toutes les augmentations des précipitations observées dans les régions tropicales et subtropicales sud sont attribuables à des facteurs anthropogéniques.

Selon les chercheurs, certains des changements dans les tendances des précipitations peuvent être mis sur le compte de facteurs naturels tels que les volcans, bien que leur impact soit faible en comparaison de celui de l'activité humaine.

«Les changements observés, qui sont plus importants que les estimations données par les simulations de modèle, ont sans doute déjà eu des effets considérables sur les écosystèmes, l'agriculture et la santé humaine, dans les régions sensibles aux changements dans les tendances des précipitations comme le Sahel», avertissent les scientifiques.

Les études précédentes n'avaient pas pu détecter ces impacts. Leur approche consistait en effet à examiner les tendances des précipitations mondiales dans leur ensemble, sachant que les tendances à la sécheresse dans certaines régions annulaient les précipitations accrues dans d'autres régions.

Pour de plus amples informations, consulter : www.nature.com/nature.

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