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Des découvertes en matière de datation géologique seraient imminentes

Écrit par Cordis Nouvelles
01.09.2007
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  • La planète Terre(攝影: / 大紀元)

Aux dires des scientifiques de la Fondation européenne de la science (FES), nous serions très près de découvertes en matière de datation géologique. En effet, une analyse chimique permettrait d'estimer l'âge des spécimens géologiques.

La découverte, qui devrait associer les méthodes actuelles de datation à de nouveaux développements, offrira une plus grande précision sur de plus longues échelles des temps. De ce fait, nous pourrions en apprendre davantage sur l'origine de la Terre. Selon les scientifiques, ces découvertes ne profiteraient pas uniquement aux sciences de la terre, mais également à d'autres domaines reposant sur une datation exacte de la période géologique.

Les sciences de la terre dépendent de la grande précision des informations pour comprendre les causes et effets passés, ainsi que les forces provoquant certains événements, tels que l'âge de glace ou les extinctions massives. D'autre part, afin d'établir une ligne de base pour leurs recherches, d'autres disciplines scientifiques, telle que la science du climat, dépendent d'un calendrier précis en matière de processus géologiques.

Des progrès considérables ont été effectués au cours des dernières décennies. Cependant, des incertitudes se font toujours sentir et empêchent ainsi l’exploration d'événements passés et de processus de formation majeurs.

C'est pourquoi la FES a organisé un atelier visant à encourager la position éminente de l'Europe en terme de géochronologie. Cet atelier a identifié la nécessité d'améliorer les trois méthodes de datation principales utilisées à l'heure actuelle, et de les mettre si possible en relation afin d'obtenir une précision encore plus importante.

«L'objectif principal [de l'atelier] est de travailler en premier lieu sur l'amélioration des instruments numériques afin de calibrer l'échelle des temps géologiques», déclare Klaudia Kuiper, responsable scientifique de l'atelier parrainé par la FES.

Les méthodes actuelles présentent des résultats de haute précision avec un taux d'erreur de l'ordre de 0,5 % à 1 %. Ce taux peut cependant correspondre à plusieurs millions d'années dans les échelles géologiques. L'objectif sera donc de réduire la marge d'erreur à moins de 0,1 %, autrement dit à un taux d'erreur inférieur à 100 000 ans sur une période de 100 millions d'années.

Les trois instruments principaux actuellement utilisés pour la datation des manifestations géologiques sont les suivants: la datation argon-argon, la datation uranium/plomb et les méthodes astronomiques.

La datation argon-argon mesure le niveau de désintégration d'un isotope de potassium en argon, qui apparaît de manière prévisible avec le temps. Elle tient cependant compte des proportions des deux différents isotopes d'argon qui se forment au cours du processus.

La datation uranium/plomb, l'une des méthodes les plus anciennes et les plus précises, exploite également la désintégration radioactive. Dans ce cas précis, la mesure se fonde sur une corrélation entre la désintégration de deux isotopes d'uranium apparaissant à des taux différents, contribuant ainsi à l'obtention d'un résultat plus précis.

Le calendrier astronomique est, d'autre part, assez différent. Il étudie les changements cycliques à long terme dans l'orbite et l'axe de la Terre. Ces changements provoquent des changements climatiques qui peuvent être mesurés dans les dépôts de sédiments. Cela permet d'obtenir une méthode de datation qui peut être mise en corrélation avec les manifestations géologiques.

Chacune de ces méthodes présentent des avantages et des inconvénients. La datation astronomique est extrêmement précise, mais uniquement sur des périodes relativement courtes à l'échelle géologique. En d'autres termes, jusqu'à 250 millions d'années maximum, ce qui ne représente que 5 % de la vie de la Terre. La datation radiométrique peut remonter à 4,5 milliards d'années dans l'histoire de la Terre, mais avec moins de précision et certaines incertitudes.

À l'heure actuelle, la datation astronomique est utilisée pour des événements ayant eu lieu au cours des derniers 23 millions d'années. Vient ensuite la datation argon-argon qui remonte à 100 millions d'années, et enfin la datation uranium/plomb pour des événements encore plus anciens. En associant ces méthodes, plus de progrès pourraient être effectués.

Selon Dr Kuiper, cela donnerait naissance à une nouvelle génération de mesures d'échelle des temps géologiques. Ces dernières, à leur tour, pourraient offrir de nouvelles données concernant les événements critiques ayant eu lieu tout au long de l'histoire de la Terre. Cette perspective, selon Dr Kuiper, pourrait être aussi intéressante que certaines données fournies par les technologies de datation de génération précédente, telle que la datation du grand âge de glace de l'ère du Pléistocène (période allant de 2 millions d’années à 11 000 ans en arrière).

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