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Base de recherche dévoilée en Antarctique

Écrit par Cordis Nouvelles
15.09.2007
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  • Photo d’un iceberg, prise en Antarctique(攝影: / 大紀元)

Le célèbre explorateur belge Alain Hubert a dévoilé la première base scientifique polaire respectueuse de l'environnement, qui hébergera les activités de recherche sur l'impact du changement climatique en Antarctique.

«Princesse Elisabeth» est une base de recherche totalement autarcique du point de vue énergétique. Elle permettra aux scientifiques d'étudier les phénomènes du changement climatique et de susciter un intérêt accru du public sur le sujet sans pour autant polluer.

La base, d'une valeur de 17,4 millions de dollars CA, est une structure aérodynamique préfabriquée en bois et en inox. Cette base de 700 mètres carrés sera le foyer de vingt chercheurs. Financée par le gouvernement belge et des partenaires privés, elle sera transférée de Belgique au pôle Sud en novembre.

«La base sera la première en son genre: elle ne produira aucune émission, en faisant donc un modèle unique sur la manière dont l'énergie devrait être utilisée en Antarctique», affirme Alain Hubert, le fondateur de la Fondation polaire internationale, qui étudie l'impact du changement climatique sur les calottes polaires.

Totalement isolée afin d'éviter les rejets d'hydrocarbures et autres désastres non naturels potentiels, cette base sera alimentée par des panneaux solaires installés sur le toit et des éoliennes. L'eau sera recyclée et les déchets solides éliminés tous les deux ans.

«D'un point de vue écologique, la base est totalement innovante puisque son taux d'émissions sera pratiquement nul», a expliqué le chef de projet Johan Berte, selon lequel la base pourrait constituer un modèle pour les futures bases en Antarctique.

Les scientifiques de la base concentreront leur recherche sur la climatologie, la glaciologie et la microbiologie. Ils participeront activement à l'Année polaire internationale, une initiative mondiale regroupant plus de 50 000 chercheurs qui étudient le réchauffement de la planète et d'autres phénomènes ainsi que leurs impacts négatifs sur les endroits les plus froids de la Terre et, par conséquent, sur le reste du monde.

L'initiative est la plus importante en son genre depuis 50 ans. Elle regroupe des scientifiques de 63 nations contribuant à 228 études visant à surveiller l'état des régions polaires à l'aide de brise-glaces, de satellites, de bases et de sous-marins.

Pour de plus amples informations, consulter: www.polarfoundation.org

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