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Le Secrétaire de l'ancien leader du PCC Zhao Ziyang soutient la flamme pour les droits de l'Homme

Écrit par Xin Fei, La Grande Époque
02.09.2007
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  • Bao Tong(攝影: / 大紀元)

 

Les JO de Pékin approchant, le nombre de personnes qui réclament des améliorations de la situation des droits de l'homme augmente. Les organisations humanitaires telles que Reporters sans frontières, Amnesty International, le Comité pour la protection des journalistes et Human Right Watch ont, à travers leurs publications et activités récentes, pressé Pékin de tenir ses engagements d'améliorer la situation des droits de l'Homme.

Le 7 août dernier, un groupe d' intellectuels chinois reconnus a écrit une lettre ouverte à Hu Jintao, à Wen Jiabao, au Comité international olympique, au Comité des droits de l'homme de l'ONU, aux dirigeants de plusieurs pays démocratiques, à des ONG internationales pour les droits de l'Homme ainsi qu'à des personnalités du sport, des affaires, des universités et des arts du monde qui manifestent leur intérêt pour les droits de l'Homme et la démocratie. La lettre les pousse à saisir l'opportunité des JO de Pékin pour réclamer des améliorations de la situation des droits de l'Homme. Pour les observateurs, cette lettre est un pas des plus importants dans la prise de position des intellectuels chinois ces dernières années, en faveur de la protection des droits universels.

Ce 7 août 2007, La Grande Époque a interviewé Bao Tong, l'un des initiateurs de la lettre ouverte. Bao était le secrétaire de Zhao Ziyang. Zhao était l'ancien Secrétaire général du Comité central du Parti Communiste chinois,  secrétaire du Comité permanent du Bureau politique, ancien membre du Comité central du PCC, directeur de l'Institut de recherche du système de réforme politique du PCC. Après les massacres de Tiananmen de 1989, il fut condamné à sept ans de prison. Après sa libération, il a été placé en résidence surveillée, privé de contact avec le monde extérieur.

Défendre l'esprit d'humanitarisme des JO

Pour Bao, «le but de notre lettre ouverte est de défendre l'esprit d'humanitarisme des JO et de nous élever contre la discrimination.  Notre revendication est conforme aux principes internationaux  humanitaires, et s'accorde également avec les droits du citoyen définis par la Constitution chinoise».

Il ajoute : «Certains phénomènes négatifs visibles dans  la société chinoise actuelle nous ont poussés à formuler notre requête. Selon le slogan officiel du régime chinois pour les Jeux : 'Un monde, un rêve', les citoyens chinois devraient avoir les 'mêmes droits humains' que les autres. Si l'humanité et les principes des droits de l'Homme étaient absents de ces Jeux olympiques, ce serait un échec. En outre, l'accumulation de conflits sociaux, causée par la répression du peuple par le gouvernement dans sa préparation des JO, provoque de sérieux obstacles au développement futur de la Chine».

Bao exhorte vivement la communauté internationale à prêter plus d'attention à la situation des droits de l'Homme en Chine. Pour lui, si la Chine veut se moderniser, la première chose que le PCC doit faire est d'améliorer son attitude envers l'humanitarisme, un concept qui devrait être synchronisé avec le reste du monde. Echanger avec le monde est bien plus qu'échanger dans les domaines de la science, de la technologie ou des matières premières.

Revendiquer le respect des droits de l'Homme, se situer hors de la politique

Bao dit : «On nous a demandé : 'les JO sont-ils devenus un enjeu politique ?' En réalité, nous nous  opposons à la politisation des JO, en nous opposant à la discrimination créée par la politique, et nous nous opposons aux exactions des  droits de l'Homme. Par conséquent, notre requête est conforme  à l'esprit des Jeux olympiques. Je ne peux croire que quelqu'un soit contre le sens des JO -l'humanitarisme. Notre revendication humanitariste, c'est se situer hors de la politique.»

Il ajoute : «C'est simplement que nous ne voulons pas laisser les JO se politiser, nous défendons l'humanitarisme et les droits de l'Homme. Nous demandons la libération des prisonniers de conscience, qu'on rende la liberté à ces citoyens chinois emprisonnés à cause de leurs propos ou de leurs croyances, pour avoir organisé des groupes défendant leurs droits, ou d'autres raisons politiques. Nous réclamons aussi que les citoyens chinois exilés pour ces mêmes raisons soient autorisés à rentrer chez eux en toute sécurité.»

Bao insiste : «Qualifier la revendication pour les droits de l'Homme de tentative pour transformer les Jeux en acte politique, c'est bafouer les droits de l'Homme et ce n'est pas traiter les humains en humains. Cela peut être aussi une tentative pour couvrir leurs propres intentions politiques et déplacer l'attention vers quelqu'un d'autre. Traiter l'humanitarisme de subversif est, certainement, la couverture d'une intention politique.»

Soutenir le Relais de la flamme des droits de l'Homme

Le Relais mondial de la flamme des droits de l'Homme est parti d’Athènes le 9 août. Il traversera les cinq continents, plusieurs dizaines de pays et des centaines de villes. Les organisations qui y participent espèrent que cet événement contribuera à mettre fin aux violations des droits de l'Homme par le PCC et, en particulier, à arrêter le trafic des organes notamment sur des pratiquants de Falun Gong encore vivants.

Bao fait une analyse profonde du relais, le qualifiant d’«activité sacrée», et d'«une importance capitale». Pour lui, le relais mérite une cérémonie et tout le monde devrait se sentir concerné.

Bao ajouta aussi : «Je remercie toutes les personnes qui se préoccupent de la situation des droits de l'Homme en Chine. Les activités (comme celle-ci) qui ont lieu hors de Chine peuvent apporter une amélioration à la situation puisque nous vivons tous dans le même monde. La mondialisation est inéluctable. Durant ce processus, les gens se rendront compte que, les uns et les autres, nous sommes de plus en plus proches».

Plus de 204 720 362 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.