La voiture pollue beaucoup l’atmosphère. Le smog et les pluies acides ont des effets néfastes sur la santé qui sont dénoncés régulièrement. Un effet encore plus pervers de cette pollution est le réchauffement de la planète. Si l’on en perçoit les conséquences, on est loin d’en connaître encore tous les effets désastreux. Bien que l’industrie et les pouvoirs publics aient une grande responsabilité dans cette tragédie, chacun de nous a un rôle à jouer, telles les gouttes d’eau qui forment l’océan.

Conduire écologiquement                   

La conduite Eco-Drive®  existe en Suisse depuis 1993. Une évaluation a été réalisée par « SuisseEnergie ». Selon cette étude portant sur 15 700 personnes ayant suivi cette formation,  on estime que 60 millions de litres de carburants ont été économisés. Cela représente une économie de 10 à 15 %. Actuellement, 60 000 personnes suivent ces cours chaque année.

La technique Eco-Drive® consiste à :

- accélérer franchement

- passer rapidement au rapport supérieur, 2 500 t/min au max. (et rétrograder le plus tard possible),

- rouler avec le rapport le plus élevé possible

- anticiper, éviter les à-coups (freinages et changements de rapport inutiles)

Pour trouver les partenaires formateurs et des renseignements complets, consultez l www.eco-drive.ch

De plus, il faut savoir que lorsque le moteur est froid, il consomme davantage. 15 à 30 secondes suffisent pour qu’il ait la température adéquate. Par grand froid, un chauffe moteur pré-programmé  protège votre moteur et en réduit la consommation. Il est donc inutile de laisser tourner le moteur à l’arrêt de manière prolongée. Regrouper autant  que possible les déplacements et éviter les heures d’embouteillage si ce n’est pas nécessaire. Selon « environnement Canada » un parcours de moins de dix kilomètres augmente la consommation d'essence de 20 % l'été et de 50 % l'hiver. Par beau temps, préférer le vélo à la voiture.

L’état de la voiture permet aussi d’en réduire la consommation. Un entretien régulier assure une longue vie au moteur et un fonctionnement optimal. Cela comprend la vérification des pneus qui, en bon état et gonflés au maximum, vont réduire la consommation de 4 à 8 %. Les galeries et les objets encombrants ne devraient par rester sur le véhicule inutilement. La vidange régulière, le changement du filtre à huile et le réglage de la sortie de carburants sur les vieilles voitures ainsi que le bon état du pot d’échappement sont les points clés de la prévention. Si la consommation augmente anormalement, c’est sans doute que l’un de ces facteurs en est la cause.

Bien que l’essence et le diesel soient raffinés grâce aux  additifs qui les rendent moins polluants et que les nouveaux moteurs diesel ainsi que les pots catalytiques permettent de mieux filtrer les particules nocives, ils restent tout de même très polluants et ne sont pas inépuisables. Le GPL (butane et de propane) est plus propre mais le risque d’explosion pose un problème qui n’existe pas avec le gaz naturel composé de méthane (GNV) encore plus propre et moins coûteux, mais l’approvisionnement est loin d’être généralisé. L’électricité est valable si la source de fabrication est renouvelable. La pile à combustion en est à ses débuts. Elle fonctionne à l’hydrogène et ne pollue pas. Le problème est qu’actuellement, on n’a pas encore trouvé le moyen de produire et stocker l’hydrogène sans polluer.

Quel que soit le carburant, ils ont tous un inconvénient. Le mieux est de choisir un véhicule qui consomme peu. En ville, la Smart est incontestablement la plus performante malgré son manque de place à l’intérieur. Sur route et pour les familles, Toyota est actuellement à la pointe de la technologie et plusieurs tests portent en première place ses modèles hybrides, notamment la Prius. Elle est suivie de près par Mercedes. Les autres marques ont bien compris l’intérêt de produire des véhicules « propres ».

Peugeot et Citroën sortent leurs premiers moteurs à éthanol. Promu carburant de l’avenir car naturel, il n’est pourtant pas si idéal. Sa production pose un problème éthique car elle pollue la terre et appauvrit les pays en développement. De plus, une étude américaine prouverait que l’éthanol serait plus toxique que les carburants traditionnels. Renault met au point un moteur qui fonctionne à l’hydrogène, mais c’est encore une musique d’avenir. Ecologie.caradisiac.com annonce qu’en octobre BMW sortira une voiture roulant à l’hydrogène « Hydrogen 7 », le carburant étant fourni par Total.

Swissinfo annonce la mise au point d’un nouveau pot catalytique développé par les chercheurs de l'Institut fédéral de recherche en science et en technologie (EMPA), en collaboration avec le constructeur allemand Volkswagen et le fabriquant de catalyseurs Umicore. Il fonctionne avec le gaz naturel. Les émissions nocives sont transformées et seule de la vapeur d’eau sort du pot d’échappement. Selon Swissinfo, « ce catalyseur réduit le dioxyde d'azote de 80 % et les poussières fines de moitié. Par ailleurs, les moteurs fonctionnant au gaz naturel dégagent à la base 22% de CO2 de moins que les moteurs fonctionnant à l'essence ». En janvier 2008, Volkswagen sortira en série le nouveau catalyseur pour les voitures à moteur à gaz.

Sources : www.atl.ec.gc.ca

www.infoscience.fr