La biologie totale… et les problèmes scolaires

Écrit par Galina Husaruk, Alternative santé
28.09.2007
  • Un enfant et une bibliothèque(攝影: / 大紀元)

Biologie totale: un concept développé par Claude Sabbah (chercheur, médecin et cancérologue) basé sur des recherches scientifiques réalisées depuis plus de 30 ans et qui ont permis de découvrir et de comprendre l'existence de lois biologiques qui apportent des réponses sur l'origine, l'évolution et la régression des maladies.

Contrairement à la vision habituelle que nous entretenons sur nos dysfonctionnements, la biologie totale explique que nos maladies sont plutôt le résultat de programmes mis en place par le cerveau afin d'assurer la survie à court terme.

Maladie… mal a dit… ce que le «mal» veut nous dire!

Historique

C'est au Dr Hamer, cancérologue et chercheur allemand, que l'on doit la découverte des cinq lois biologiques à la base de ce qu'il a appelé la médecine nouvelle. Suite à une expérience personnelle douloureuse et de son propre cancer des testicules, il s'est mis à étudier les histoires de vie de ses patients ainsi que leurs «scans» du cerveau, afin d'en tirer une compréhension unique des maladies. S'inspirant de ces travaux, Dr Sabbah a, par la suite, élaboré le concept de biologie totale.

L'être humain: complexe et multidimensionnel

En fait, toute réaction biologique prend son sens lorsque l'on comprend que, depuis que l'homme existe, le cerveau – ce puissant ordinateur inégalé sur Terre – n'a eu d'autre mission que celle de nous permettre de survivre, d'instant en instant. De son côté, la biologie totale aborde particulièrement l'homme sous trois aspects: le corps, le cerveau et la pensée (incluant les émotions).

Le corps est constitué de milliards de cellules différentes qui, malgré des tâches hautement spécialisées, œuvrent pourtant constamment pour le bien-être du tout.

Le cerveau gère à chaque seconde une énorme quantité d'informations qu'il analyse et auxquelles il donne à chaque instant le meilleur programme biologique à survie. Il contrôle l'ensemble de notre physiologie consciente et inconsciente, puis ordonne toutes les réactions de notre corps puisque qu'il a la responsabilité de mener celui-ci en vie le plus longtemps possible. Le cerveau n'est programmé qu'en termes biologiques de survie!

La pensée, quant à elle, a pour rôle de fournir des renseignements au cerveau. Si, étant absorbée dans mes pensées, je traverse une rue et remarque, au dernier instant, qu'en plein milieu, dans un trou, à deux mètres sous le niveau de la chaussée, des hommes s'affairent à réparer une canalisation défectueuse, mon cerveau m'intime immédiatement de réagir; il ne donne pas l'ordre à mes intestins d'éliminer, ni à ma peau de me piquer, ni à ma main de saluer les passants… non! Il donne l'ordre aux muscles appropriés de causer un déplacement nécessaire afin d'éviter ma chute dans le trou. La pensée donne l'information, et le cerveau la traite afin d'en sortir la solution gagnante.

Santé versus maladie

Notre physiologie (science des fonctions normales d'un organisme) maintient des constances afin de régulariser et d’uniformiser tous les facteurs biologiques de notre corps. En cas de stress marqué, des systèmes de protection se mettent alors en marche. Pensons à une simple coupure qui provoque l'enflure, la rougeur, la douleur et la cicatrisation. Ce processus supraphysiologique prend le dessus sur la physiologie de base afin de faire face à l'urgence. Si le «danger» perdure, l'organisme en viendrait à s'épuiser, et c'est alors que se met en place une nouvelle fonction, un mécanisme biologique ultime de survie: la maladie.

La maladie: solution parfaite du cerveau

Imaginez que survient dans votre vie un choc conflictuel brutal, vécu dans l'isolement et ressenti comme dramatique. Vous passez des jours, voire des semaines, à ressasser le conflit mais il n'apparaît aucune solution. Pendant ce temps, vous perdez l'appétit, vous dormez mal, votre concentration ainsi que bien d'autres fonctions s'en trouvent altérées. Il vient un moment, un seuil, où cette préoccupation s'avère dangereuse pour votre vie, car vous risqueriez de mourir par épuisement ou par inadvertance. Pour le cerveau, ce n'est pas une solution gagnante, lui qui est programmé en termes biologiques de survie.

Comme vous ne trouvez consciemment aucune solution, l'inconscient personnel s'en charge afin de vous sauver du naufrage. Ce qui se passe dans la biologie, c'est que le cerveau, une fois ce seuil atteint, prend le conflit et l'intègre dans le corps. Ainsi, du 100 % de l'énergie de la personne impliquée dans le conflit (système nerveux, digestion, sommeil, concentration, etc.), on réduit à 1 % la zone atteinte (partie inconsciente du conflit, foyer de cellules atteintes dans le cerveau et organe malade correspondant).

Le cerveau se dit: «si elle (la pensée) ne trouve pas de solution, moi, je vais lui en trouver une»: la maladie, aux symptômes désagréables, le blocage scolaire, etc. Car le cerveau n'obéit qu'à deux lois fondamentales: la survie de l'espèce d'abord et celle de l'individu ensuite. La maladie traduit donc la pensée (ou son équivalent) et le conflit se «biologise», car il était devenu aigu et permanent. Le cerveau agit ici comme un disjoncteur afin de protéger l'ensemble de l'organisme.

En biologie totale, nous comprenons que la maladie est donc la solution parfaite d'un conflit ingérable et elle est la traduction biologique de la pensée ou de son équivalent. Il existe des conflits conscients (perte d'un enfant, entre autres) ainsi que d'autres inconscients (épisodes de l'enfance, événements de générations passées, etc.). Que le conflit soit réel (mon enfant est mort), symbolique (ma fille unique est partie vivre en Australie et je le vis comme une perte), imaginaire (j'ai peur de perdre mon garçon parti à la guerre) ou virtuel, le cerveau interprétera ici cette information comme une perte et il risque de programmer une pathologie aux ovaires ou aux testicules (organes qui «créent» la vie, qui remplacent la perte de vie).

Exemples: l'allergie

Il s'agit d'un conflit de séparation auquel s’ajoutent d'autres modalités, comme la peur (asthme allergique) ou le ressenti de «ça sent mauvais, ça me pue au nez» (allergie respiratoire). Voici l'histoire d'un petit garçon qui adorait son chat. Il s'en occupait tous les jours, dormait en sa compagnie et jouait avec lui. Durant tout l'été, les parents ont décidé de l'envoyer chez sa grand-mère. Afin qu'il accepte de se séparer de son chat pour cette longue période, les parents lui ont fait des fausses promesses. Après cette pénible séparation, il a retrouvé son chat, mais a aussi éprouvé un fort sentiment d'avoir été trompé: «vous n'avez pas rempli vos promesses: votre façon malhonnête de m'avoir séparé de mon chat me pue au nez».

Malheureusement, il a manifesté de plus en plus de symptômes (éternuements, nez qui coule, yeux qui piquent, etc.) et le médecin a décelé une allergie aux chats. On s'est alors débarrassé de l'animal au grand dam du fiston qui, de retour dans la phase de stress, n'a plus présenté aucun symptôme. On a alors pensé que c'est parce que le chat n'y était plus, que l'allergène était éliminé. En fait, on venait tout simplement de le replonger dans la phase aiguë du conflit, pendant laquelle les tissus se micro-ulcèrent et ne présentent aucun symptôme.

Après des mois d'insistance, on a repris un autre chat, on a solutionné le conflit, les muqueuses ont dû se réparer, les symptômes sont repartis de plus bel… et vous devinez la suite. Dans toute allergie, il y a le souvenir d'une séparation douloureuse qui s'est vécue en présence de divers éléments dits «allergènes» (foins, arachides, animal, etc.) et qui sont intégrés dans la mémoire cellulaire comme faisant partie du choc initial. Chaque fois qu'on retrouve ces éléments, ils nous rappellent la séparation douloureuse et c'est à ce moment que l'allergie apparaît.

On pourrait prendre des exemples touchant des pathologies aussi variées que le diabète, le cancer, la tendinite, la myopie, le zona, etc. afin de démontrer que les maladies sont la solution parfaite du cerveau à nos conflits non résolus… et inconscients.

L'apparition d'une maladie suit une logique précise et le rôle du thérapeute consiste à faire découvrir au patient le fil directeur invisible qui le mène sur le chemin de son histoire personnelle. La programmation se fait souvent tôt dans la vie; c'est pourquoi nous étudions le vécu des parents dix-huit mois avant la naissance du patient. De même, nous trouvons des ressentis semblables dans les générations précédentes (étude transgénérationnelle). Toutes ces prises de conscience amènent le patient à se prendre en main en se libérant des valises qui ne lui appartiennent pas. Les enfants, quant à eux, font leurs maladies par procuration en venant exprimer, dans leur biologie, les conflits psychologiques non résolus des parents.

Pour guérir, la seule prise de conscience intellectuelle suffit parfois, mais habituellement le travail de mise en contact avec les ressentis profondément enfouis s'avère nécessaire. Chose certaine, c'est qu'on ne guérit que dans la réalité (il faut éclairer le grenier empoussiéré avant de le nettoyer!). La maladie disparaît s'il y a certitude absolue de guérison et solution du conflit par des actions concrètes. Souhaiter, penser ou rêver de guérir n'a jamais guéri personne! Ce n'est qu'en cherchant avec nos patients qu'ils retrouvent, expriment, résolvent des conflits, et que leur cerveau peut alors programmer leur guérison.

De quoi la maladie (mal a dit) voulait-elle nous guérir? Lorsqu'on le comprend, elle n'a plus sa raison d'être et s'esquive sans mot (maux) dire.

Et les problèmes scolaires dans tout ceci…

Oui, mais la dyslexie de ce garçon ou la lenteur en lecture de cette fille n'est pas une maladie. On en convient. Ces difficultés répondent toutefois aux mêmes lois de la biologie que des maladies, ou l'impossibilité de former un couple, par exemple.

Le blocage scolaire n'est que le reflet du niveau conflictuel personnel ou familial que l'enfant subit. Il prend sa source majoritairement durant la période dite de projet-sens, soit de dix-huit mois avant la naissance jusqu'au premier anniversaire de vie. On se penche sur le vécu parental, de façon détaillée, afin de trouver ce qui donne sens au problème. S'il le faut, on étudie le vécu de l'enfant ainsi que les mémoires «transgénérationnelles». C'est comme si l'enfant naissait avec un sac à dos rempli des vécus conflictuels et non résolus de ceux et celles qui le précèdent. Lors de la période de projet-sens, il endosse tout, personnellement, et le transpose dans sa biologie (maladie, problème de comportement, difficulté scolaire, etc.). Ce qui est merveilleux avec les enfants, c'est qu'ils n'ont même pas besoin de comprendre intellectuellement ce qui s'est passé pour débloquer; seule la prise de conscience des parents suffit dans la majorité des cas. En voici quelques exemples.

Une femme enceinte, dont la meilleure amie vient d'accoucher d'un bébé mort-né, se met brusquement à avoir très peur de vivre pareille situation. Elle redoute la mort de son bébé lorsqu'elle ne le sent pas bouger. Lorsqu'il grandira, cet enfant offrira la solution parfaite au stress de sa mère en bougeant constamment d'où son hyperactivité. Pour l'enfant, inconsciemment, ne pas bouger est synonyme de mort

Un autre cas classique concerne un enfant dont les parents se sont séparés (au grand désarroi du petit) et qui, dans les mois qui suivent, se retrouvent chacun un partenaire de vie (non accepté par l'enfant). Étrangement, le petit développe rapidement des difficultés à faire des divisions (les parents se sont divisés) et des multiplications (multiplication problématique des «papas» et des «mamans»).

Avec le temps, plusieurs thérapeutes, dont Mme Angela Hoffmann de Belgique, ont fait des liens qui nous facilitent la compréhension des difficultés scolaires ou de comportement. Pensons, par exemple, au lien entre le travail d'accouchement et le travail scolaire, entre le centre de maternité et l'école, entre le gynécologue (ou la sage-femme) et la maîtresse d'école, entre les forceps, l'épidurale ou la ventouse et la difficulté pour l'enfant à travailler sans aide, sans encouragement constant, etc.

Peu importe le type de difficulté, il y a toujours moyen de retrouver l'épisode «traumatique» afin que l'enfant arrête de porter des valises qui ne lui appartiennent pas, et ce, sans être médicamenté ou envoyé en classe spéciale. Quel drame lui évite-t-on ainsi, heureusement! Le blocage scolaire ne produit pas un non-savoir. La connaissance est intégrée, et dès que le blocage saute, l'enfant peut à nouveau se servir de la connaissance qui était là. Il aura toujours été au niveau des autres, et on n'a pas à corriger de gestes faux.

Les thérapeutes en biologie totale oeuvrent comme des détectives (Sherlock Holmes) afin de trouver ce symptôme qui fait sens dans la vie de l'enfant. Ce dernier peut se libérer en un instant du programme légué pour reprendre le cours normal de son apprentissage, sans retard. Car il n'a fait que mettre en pratique la solution d'un conflit non réglé chez le (ou les) parent(s) et dès que ces derniers prennent conscience de l'événement et du ressenti, en l'expliquant simplement à leur enfant, celui-ci peut guérir dans l'instant.

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