Écrit par Jason Loftus, La Grande Époque - Toronto

OTTAWA – Une musicienne canadienne célèbre n’a qu’un mot sur les lèvres lorsqu’on lui demande comment elle a trouvé la Célébration du Nouvel An chinois 2008 : «Impressionnant».

Amanda Forsyth est considérée comme une des violoncellistes les plus talentueuses en Amérique du Nord. Cette lauréate d’un prix Juno est la principale violoncelliste de l’Orchestre du Centre national des Arts d’Ottawa.

Dimanche soir, accompagnée de sa mère, parmi les quelque 2100 autres spectateurs de la salle comble du South Hall au Centre national des Arts à Ottawa, elle assistait à la première canadienne du spectacle.

«C’est tellement beau de voir qu’ils sont si fiers de leurs traditions. C’est si poétique», a dit Mme Forsyth.

Le spectacle, monté par la compagnie Divine Performing Arts, a été qualifié, par les organisateurs, de véritable renaissance de la culture traditionnelle chinoise. La Divine Performing Arts déclare qu’elle tente de ne pas seulement transmettre la beauté esthétique de la culture chinoise, mais aussi ses valeurs et son sens profond qui ont été réprimés durant des décennies de dictature communiste.

Mme Forsyth était la plus jeune violoncelliste principale jamais sélectionnée par l’Orchestre Philharmonique de Calgary en 1993 et elle y est restée jusqu’à ce qu’elle se joigne à l’Orchestre du Centre national des Arts. Elle a aussi fait plusieurs tournées internationales avec le Zukerman Chamber Players, jouant au côté de son mari, le violoniste Pinchas Zukerman.

Mme Forsyth apprécie la fusion entre les instruments occidentaux et orientaux dans l’orchestre accompagnant le spectacle. Elle était particulièrement enchantée que l’erhu, un instrument chinois pouvant reproduire un grand éventail de notes, soit sur la scène le temps d’un solo à la deuxième partie du spectacle.

«[L’erhu] est mon instrument favori, partage-t-elle, j’adore cela!»

«Pour un musicien, c’est bien d’assister [à ce spectacle], a-t-elle ajouté. En ce qui concerne la musique occidentale, lorsque nous voyons une compagnie de ballet accompagnée d’un orchestre dans la fosse, nous savons déjà à quoi cela ressemble […] Mais j’aime vraiment voir l’erhu sur scène.»

Les performances de la musicienne lui ont permis de voyager et de participer à des spectacles partout dans le monde.

«Je me suis sentie, en fait, comme si j’étais en Asie», a-t-elle remarqué.

Pour quelqu’un qui utilise souvent l’occasion d’un voyage pour satisfaire son intérêt pour la mode, la violoncelliste a particulièrement apprécié les costumes traditionnels dans le spectacle.

«Les étoffes étaient hallucinantes», a-t-elle déclaré.

Reviendrait-elle l’an prochain? «Absolument!»

La Grande Époque est un partenaire média des spectacles de la compagnie Divine Performing Arts. Pour trouvez un spectacle près de chez vous, visitez [www.bestchineseshows.com].