Écrit par Olivier Chartrand, La Grande Époque - Montréal

Plusieurs invités spéciaux étaient à la réception précédant la première de la Célébration du Nouvel An chinois 2008 à Montréal. Pierre Curzi, du Parti québécois, et Karim Boulos, conseiller municipal du quartier Ville-Marie, – tous deux sensibles à la protection et à la diversité culturelles – étaient  emballés à l’idée de cette fenêtre sur la culture de l’empire du Milieu.

«On sort enrichi, rajeuni par le message transmis par les performances», explique M. Boulos, ayant assisté au spectacle en 2007. Égyptien d’origine, il s’est «senti interpellé par les valeurs» que véhiculait le spectacle. Il a terminé son discours en remerciant les organisateurs «d’avoir choisi le centre-ville de Montréal» pour présenter l’événement culturel qu’il a qualifié d’«extrêmement impressionnant. C’est un événement de calibre international».

Pour sa part, ayant à cœur la défense de la culture, Pierre Curzi voyait, dans cet événement, une concrétisation de la Convention de l’UNESCO sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles dont il est l’auteur. Il a exprimé son enthousiasme devant cet effort permettant d’«échanger entre cultures différentes, de mieux nous connaître [entre gens de différentes origines]».

Il a exprimé le souhait d’un plus grand échange culturel entre la Chine et le Québec, et il a déclaré qu’il espérait que «nos productions culturelles [québécoises] se retrouvent également chez vous [en Chine]»..