Le danseur Leon Chao de la Célébration du Nouvel An chinois

Écrit par Terri Wu, La Grande Époque - Washington
17.01.2008
  • Leon Chao, un des principaux danseurs de la compagnie Divine Performing Arts(攝影: / 大紀元)

Leon Chao est Chinois-Américain de la deuxième génération, mais son rôle de danseur principal au sein de la compagnie Divine Performing Arts (DPA) lui confère la grande mission de participer à la renaissance des arts traditionnels chinois.

Il est parfois difficile pour des jeunes, comme lui, de conserver la langue des ancêtres et d’avoir un intérêt pour leur histoire. Mais en se joignant à la DPA en 2006, il dit avoir compris plus profondément les valeurs traditionnelles et avoir trouvé sa propre identité à travers la danse classique chinoise.

«Je suis fier d’être de plus en plus un vrai Chinois», commente candidement Leon Chao, citant sa maîtrise du mandarin et ses connaissances de la culture et de l’histoire chinoises.

Auparavant, Leon s’entraînait dans les arts martiaux, ce qui donne à son style une rare combinaison de force et de souplesse. Avant de se joindre à la DPA, il avait participé en tant que danseur invité à la Célébration du Nouvel An chinois 2004 de NTDTV. Actuellement, il tient, entre autres, le rôle de danseur principal dans le numéro Sur les plaines de Mongolie dans lequel il captive les spectateurs avec ses techniques de sauts et de culbutes.

En juillet 2007, il a été finaliste dans le premier Concours international de danse classique chinoise, recevant une mention honorable.

Il y a «plus que du muscle chez les héros chinois», fait remarquer Leon. Dansant dans plusieurs numéros qui ont comme trame les héros légendaires de la Chine, il croit que dépeindre les valeurs de la culture est beaucoup plus difficile que d’effectuer des prouesses athlétiques comme sauter haut ou exhiber la force.

Un de ces numéros est au sujet de Yue Fei, un célèbre général de la dynastie des Song du Sud, reconnu pour ses qualités de stratège militaire. Yue Fei avait tout un dilemme : se battre pour la Chine en laissant derrière sa mère souffrante ou prendre soin d’elle en renonçant à défendre la Chine. La légende dit que sa mère avait tatoué sur son dos quatre caractères chinois, qui peuvent être traduits par : «Servir le pays loyalement», avant de le laisser partir au combat.

Dans la danse, il y a quelques scènes de kung-fu, ce qui est la force de Leon. Toutefois, la scène qui l’impressionne le plus est celle où la mère de Yue Fei apparaît sur scène et que tous les soldats du général s’inclinent respectueusement devant elle. D’après le comportement des jeunes soldats, la piété filiale de leur commandant est démontrée naturellement. «Avec Yue Fei, je vois que les héros chinois sont sages, humbles et attentionnés envers les autres.»

Leon Chao et la compagnie Divine Performing Arts présentent la Célébration du Nouvel An chinois à la Place des Arts de Montréal les 15, 16 et 17 janvier 2008.