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De la liberté d’expression à la spiritualité

Écrit par Olivier Chartrand, La Grande Époque - Montréal
17.01.2008
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  • Docia Tibbla et son amie Guerda Philistin.(攝影: / 大紀元)

La Célébration du Nouvel An chinois, qui en était à sa troisième représentation en soirée, hier, le 16 janvier, à la Place des Arts de Montréal, aborde avec brio et profondeur des sujets souvent évités par l’art moderne.

Tout au long du spectacle, «on sent un petit virage en Chine, l’idée du peuple qui se révolte. Il faut bien dire ce qui se passe», considère Jean-Claude Lamarre, pharmacien de Montréal, ayant effectué quelques voyages à Hong Kong.

«Je préfère le numéro sur la persécution [du Falun Gong] parce que l’on parle de liberté d’expression. Malgré qu’ils [les gens persécutés] soient dans la souffrance, il y a une porte de sortie qui mène au bonheur», estime pour sa part Docia Tibbla, d’origine ghanéenne, travaillant à la Cour municipale de Montréal.

En plus des danses et de la musique traditionnelles chinoises présentées au cours du spectacle, certains numéros, à saveur plus actuelle, évoquent les problèmes sociaux qu’engendre la persécution du Falun Gong en Chine, perpétrée par le Parti communiste chinois. Un des deux tableaux abordant le sujet illustre le mécontentement des Chinois face à cette répression qui dure depuis presque dix ans et qui est la plus récente d’une série de persécutions n’ayant épargné aucune génération en Chine depuis l’arrivée des communistes au pouvoir.

«Je préfère le dernier numéro de la première partie, je suis croyante et ils sont venus me chercher. Ce qui était bien, c’est le message que tu peux devenir meilleur», fait savoir Guerda Philistin, réceptionniste et amie de Docia. La jeune femme d’origine haïtienne fait référence à une scène dans laquelle deux jeunes punks prennent conscience des valeurs bouddhistes après s’être endormis dans un temple abandonné.

Plus de 204 720 362 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.