Deux infirmières éblouies par la Célébration

Écrit par François Michaud, La Grande Époque - Montréal
17.01.2008
  • Sarah Ste-Marie(攝影: / 大紀元)

Jeannine Marsolais et Sarah Ste-Marie sont toutes deux infirmières à la retraite et ont apprécié grandement la Célébration du Nouvel An chinois 2008, à la Place des Arts de Montréal, hier, le 16 janvier. Mme Marsolais, qui est avide de culture étrangère, assistait à l’événement pour la deuxième année consécutive.

Mme Ste-Marie, qui a été directrice à l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et affecté pendant cinq ans au Vietnam, a adoré le spectacle «pour les chorégraphies, la simplicité dans les costumes et la discipline dans les mouvements. «Dans le ballet et la danse occidentales, il y a souvent des duos, des trios, tandis qu’ici, c’est surtout l’équipe et le groupe [sur lequel on met de l’importance]», ajoute-t-elle.

«Ils ont pensé parler des différentes régions de la Chine au lieu de parler d’une ethnie ou d’un groupe seulement, ils ont fait des danses de la Mongolie, du Tibet et de la Manchourie. Je trouvais que c’était varié et que ça nous aidait à mieux comprendre que c’est très diversifié en Chine, que ce n’est pas seulement une sorte de culture», ajoutait Mme Marsolais.

Un événement particulier s’est produit pour Mme Ste-Marie qui est malvoyante, sa vision semble s’être améliorée au moment d’assister au spectacle. «Là, je voyais qu’il y avait la forêt, la montagne, un chemin et le bord de la mer. Dans le numéro avec les longues manches, on aurait dit que ce sont les oies blanches qui quittaient le Charlevoix ou la Gaspésie à l’automne. C’est extraordinaire, la mer était derrière eux, et je suis malvoyante!», explique Mme Ste-Marie dont le siège était à une certaine distance de la scène.  

À propos de la répression des droits de l’homme en Chine, soulignée dans deux des numéros, Mme Marsolais trouvait pertinent le fait d’aborder ces sujets dans le spectacle. «C’est seulement de temps en temps qu’on va en entendre parler, quand il y a un événement. Les Olympiques s’en viennent, ils en parlent un peu plus, autrement, c’est comme s’ils cachaient ça», commente-t-elle.