D’une danseuse canadienne renommée : La Célébration du Nouvel An chinois est «magnifique»

Écrit par Jason Loftus, La Grande Époque - Toronto
20.01.2008

 

  • Vanessa Harwood(攝影: / 大紀元)

TORONTO – Vanessa Harwood est parmi les danseurs les plus honorés du Canada. Après avoir assisté à la première de la Célébration du Nouvel An chinois de Divine Performing Arts au Sony Centre, elle parlera aux autres de la beauté du spectacle.

Mme Harwood était une danseuse principale au Ballet national du Canada. Sony Centre for the Performing Arts, où avait élu domicile auparavant le Ballet National ballet of Canada, est sa maison, dit Mme Harwood. Elle y a dansé avec le Ballet national dans les années 60 et 70, et sa photo se trouve toujours sur le mur du théâtre.

En 1984, Mme Harwood a reçu la distinction honorifique civile la plus élevée, l’Ordre du Canada, pour ses réalisations.

Elle a assisté au spectacle vendredi avec son mari, Hugh Scully, un chirurgien, professeur et ancien président de l’Ontario Medical Association.

«Il y a cette sorte de tranquillité qui transparaît… une sensation éthérée», a dit Mme Harwood en décrivant le spectacle. «Tout est comme sur un niveau. Ça a de la passion, pourtant c’est calme. Et c’est magnifique.»

«Ce n’est pas seulement beau beau. C’est sérieusement beau – il y a beaucoup de profondeur là dedans, et beaucoup de sens. Ils le prennent très au sérieux. Et c’est superbe de le voir.»

La compagnie artistique Divine Performing Arts a la mission de faire revivre la danse classique chinoise, une forme de culture traditionnelle qui a été supprimée jusqu’au point de l’extinction en Chine par le Parti communiste chinois au pouvoir.

Mme Harwood a raconté comment la dictature communiste des Khmers rouges, qui a régné au Cambodge de 1975 à 1979 et tué le quart de la population, a tenté de détruire la danse cambodgienne mais sans succès.

«La danse cambodgienne, ils ont tenté de la tuer complètement; une personne a survécu et l’a ramenée. La danse exprime votre culture, alors elle ne s’en ira jamais. C’est si important pour la danse en tant que culture de perpétuer la culture de quelqu’un.»

«C’est comme la fleur de lotus», a dit Mme Harwood, comparant l’habileté de danse qui vainc l’adversité à celle de la fleur qui sort de la boue pour grandir et devenir beau.

«Si vous pouvez la préserver, c’est fantastique.»

  • Une des danseuses de la Célébration du Nouvel An chinois(攝影: / 大紀元)

«Et il y a une autre chose sur la danse – elle n’a pas de barrière de langue. Vous pouvez la comprendre peu importe votre langue.»

Étant danseuse, Mme Harwood explique qu’elle était capable de voir combien d’heures de pratique avaient été consacrées au spectacle. Elle pouvait dire combien d’années de formation avaient  plusieurs de ces danseurs. À part évidemment la formation en danse classique chinoise, Mme Harwood pouvait identifier lesquels des danseurs avaient une formation en ballet, et lesquels une formation dans d’autres genres de danse.

«Ils sont si élégants et ont une bonne pratique. Et c’est très beau de voir la culture chinoise mélangée avec la danse classique chinoise.»

La danse traditionnelle de la Mongolie était celle qu’elle préférait de toutes. «Il y a quelque chose de mystérieux dans ce numéro de danse», dit-elle.

Mme Harwood est membre de la World Dance Alliance, qui se décrit comme la voix principale pour la danse et les danseurs de par le monde. L’organisation encourage les échanges d’idées et reconnaît que la danse existe dans ses multiples formes. Elle dit qu’elle compte recommander le spectacle aux autres dans l’organisation.

«Je vais devoir leur dire – ils doivent le voir lorsqu’il sera présenté dans leurs villes.»

«C’est magnifique, c’est professionnel et c’est très bien fait.»  

La première de la Célébration du Nouvel An chinois a été présentée devant une salle comble au Sony Centre, faisant partie des meilleurs salles de spectacles de Toronto et ayant le plus grand théâtre à siège rembourré au Canada. Le public semblait captivé lors du spectacle, avec de fréquents applaudissements enthousiastes. Il y avait une longue ovation tout au long du rappel et plusieurs personnes debout qui montraient leur appréciation. La présentation de vendredi était la première de cinq représentations à Toronto et une des vingt représentations au Canada.

Après Toronto, la Célébration continuera sa tournée mondiale, qui inclut 11 jours consécutifs de présentation au légendaire Radio City Music Hall à New York. Le spectacle retourne au Canada pour des présentations à Vancouver, Edmonton et Calgary au printemps. À la fin de cette tournée, le spectacle aura été présenté devant une audience de 650 000 personnes dans plus de 60 villes et 14 pays.

La Grande Époque est fière de commanditer des spectacles de Divine Performing Arts qui seront présentés dans plus de 60 villes dans le monde. Pour trouver un spectacle près de chez vous, veuillez visiter www.bestchineseshows.com.