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La surprenante pharmacie du Dr Henry Joseph

Écrit par Suziloo, La Grande Époque - Guadeloupe
31.01.2008
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  • Dr Henry Joseph(攝影: / 大紀元)

Dans petit coin de paradis de Gourbeyre dans la Basse Terre de l’île de Guadeloupe, le Dr Henry Joseph cultive son jardin d’arbres fruitiers et de plantes médicinales. Le Dr Joseph a fait des études en pharmacie, puis a continué sur une spécialisation, une thèse en doctorat en pharmacognosie. « Pharmacon comme poison et gnosie comme connaissance. »

 

3800 espèces de plantes médicinales répertoriées en Guadeloupe

Comme tous les médicaments sont potentiellement aussi des poisons, c’est donc la connaissance particulière des médicaments issus des plantes, que les pharmacognosites doivent  absolument  connaître et reconnaître dans les plantes du point de vue botanique et dans la nature.

Ils doivent ensuite en extraire les principes actifs et à partir de ces extraits identifier les molécules actives. « Nous avons 3800 espèces de plantes répertoriées en Guadeloupe, 3800 possibilités de plantes médicinales. Chacune de ses plantes est capable de bio synthétiser des molécules, toutes différentes en fonction de la famille de la plante en question.

 

Tramil, un réseau de recherche dans les Caraïbes

« Les ancêtres des guadeloupéens actuels, comme les Arawak, les Caraïbes, les Cyboneys (Amérique du sud), les Espagnols, Français, Indiens, Africains, ont tous amené avec eux non seulement des plantes  mais aussi un savoir traditionnel.  Ce mélange pluriethnique fait aujourd’hui la valeur de nos plantes médicinales. » Depuis plus de 30 ans, le Dr Joseph mène des recherches en collaborations avec d’autres experts. Il  fait aujourd’hui partie du groupe « TRAMIL » (Traditionnal Medecine of the  Island).

Cette initiative est née en 1982, lorsque l'organisation non-gouvernementale ENDA-Caraïbes, a lancé en République dominicaine un réseau de recherche sur la médecine traditionnelle des îles caraïbes.  Grâce à une subvention provenant du Centre de recherches pour le développement international (CRDI), le réseau a ouvert, en 1994, un bureau régional desservant l'Amérique centrale, de Belize à Panama. L'organisme relie des chercheurs de dix-huit pays continentaux ou insulaires.  Tous réalisent un minutieux travail d’enquêtes sur les médecines traditionnelles, pour recueillir un maximum de données d’usage des plantes.

 

Naissance de Phytobokaz  

Le Dr Joseph continue de son côté ses recherches  avec le professeur de chimie  Paul Bourgeois de Basse Terre. Ils effectuent des recherches sur les plantes locales et déposent actuellement des brevets pour aider au lancement d’une gamme de produits cosmétiques. En 2005, « Phytobokaz », laboratoire  de phytomédicaments et de phytocosmétiques est créé. « phyto » pour plante, « bokaz » pour « autour de la maison ».

L’entreprise utilise actuellement cinq plantes  et propose une gamme  de six produits à base d’huile de galba, d’extraits de banane, de gommier rouge,  de « zeb chawpantyé » ou encore de « zeb à pic ».  Phytobokaz  se donne comme objectif de contribuer à la revalorisation de la biodiversité caribéenne tout en respectant l’écosystème par la conservation biologique et l’utilisation rationnelle et durable de ses ressources. C’est un nouveau concept de santé et de beauté.

 

Le cri d’alarme du Dr Henry Joseph

 Mais le Dr Henry Joseph est avant tout un ardent défenseur de la nature et essaye lors de ses déplacements de lancer des messages pour la préservation de

la planète. Son discours est clair : « L’homme a toujours voulu avoir de l’argent, de tous temps. Cela a commencé par la conquête de l’or jaune par les Egyptiens, puis par la conquête  de l’or brun par les Incas, les Mayas et l’Amérique Centrale : le chocolat, le cacao qui fut la nourriture des Dieux. Ensuite vint l’or noir : le pétrole, et maintenant l’or vert : la nature affectée par le réchauffement climatique. Le plus grand des trésors nécessaire à la vie, un or menacé par les cyclones, le réchauffement. Puis ensuite viendra la conquête de l’or blanc (l’eau) qui va devenir une denrée rare. Que se passera-t-il quand il n’y aura plus rien ? L’homme va t’il quitter la planète et va t’il revenir à l’or jaune avec le soleil ? Le jour où l’homme arrivera à fabriquer de l’oxygène et du sucre, il aura trouvé

la solution. Les plantes le font tout naturellement, car les plantes s’auto protègent. Il faut donc tout faire pour les préserver. Pour l’instant la seule chose que l’on sait faire c’est brûler et fabriquer du CO2 (gaz à effet de serre). L’homme doit avoir plus de sagesse et conserver son bien le plus précieux qui est la nature, les forêts, l’eau, la mer, le ciel. »

 

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