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The Express - L’inspirante histoire vraie d’Ernie Davis

Écrit par Jean Lee, La Grande Époque
13.10.2008
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  • Ben Schwartzwalder et Ernie Davis(攝影: / 大紀元)

«C’était un homme exceptionnel d’un caractère remarquable qui a servi et, j’espère, continuera à servir d’inspiration aux jeunes gens de ce pays.» Voici les mots que John F. Kennedy a prononcés, un jour, à propos d’Ernie Davis, un joueur de football exceptionnel ayant fait preuve de beaucoup de courage. 

En salle depuis le 10 octobre, The Express est un long métrage très inspirant sur la vie de Davis. Il s’agit d’un drame convaincant qui fusionne des scènes touchantes et des scènes excitantes de parties de football comme d’autres films sportifs tels que The Program.

Davis avait obtenu deux fois le prix All-American en tant que demi à l’attaque de l’équipe de l’Université de Syracuse dans l’État de New York. Il a mené son équipe au championnat de la National Collegiate Athletic Association (NCAA) en 1960 et est devenu, en 1961, le premier homme de race noire à gagner le prestigieux trophée Heisman remis au meilleur joueur universitaire de la NCAA.

Le film commence avec Ernie Davis (Rob Brown) et son frère Will (Nelsan Ellis, Lost) ramassant des bouteilles le long d’une voie ferrée lorsqu’ils tombent sur un groupe de jeunes blancs qui leur demandent leurs bouteilles. À partir de son jeune âge, en tant que jeune homme noir, Ernie s’oppose courageusement aux injustices raciales.

Malgré que son frère ait peur, Ernie balbutie le mot «non» aux trouble-fêtes. Cet acte singulier de défi installe le ton du film dans lequel le talent extraordinaire d’Ernie ainsi que sa détermination vont lui permettre de briser les barrières raciales auxquelles il doit faire face dans le monde du sport universitaire alors que la lutte des droits civiques fait son apparition.

Suite à cette scène de 15 minutes sur l’enfance de Davis, le récit propulse par la suite à l’Université de Syracuse où l’entraîneur de football, Ben Schwartzwalder (Dennis Quaid, Vantage Point), tente de remplacer la vedette de l’équipe, le demi à l’attaque Jim Brown. Davis choisira son université lorsque Jim Brown viendra personnellement dans sa ville natale, Elmira, dans l’État de New York, pour recruter Davis à son alma mater.

Plus tard, Jim Brown se souviendra de Davis, mort de la leucémie, et de l’attitude de cet athlète : «La façon qu’il avait de se comporter, sa manière de ne pas se noyer dans ses larmes, sa manière de ne pas s’accrocher à sa maladie, la manière dont il fonctionnait en tant qu’être humain au milieu de toutes ces conditions, c’était extraordinairement courageux.»

Dennis Quaid donne une excellente interprétation comme entraîneur, moralement divisé, qui a grandi dans le Sud où la discrimination et la ségrégation font la norme. Lorsque Davis arrive à Syracuse pour jouer dans l’équipe de Schwartzwalder, son espoir de se trouver dans une atmosphère où prime l’égalité est rapidement assombri par les hostilités qu’il rencontre.

Rob Brown incarne d’une manière exceptionnelle le prodigieux joueur de football, calme et raisonnable, qui endure une discrimination acharnée, particulièrement au moment des parties disputées au West Virginia University alors qu’il mène son équipe au championnat national au Louisiana’s Cotton Bowl.

Ernie Davis a laissé derrière lui un exemple de courage et de respect durant des périodes tumultueuses. The Express rend justice à sa contribution. C’est un excellent film qui convient à tous les âges.

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