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Le fiancé de la princesse

Écrit par Radio Son de L'Espoir
15.10.2008
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  • Un prétendant à la royauté offre des fleurs(攝影: / 大紀元)

Il était une fois un petit royaume où régnait un vieux roi respecté de ses sujets. Il n’avait pas de prince héritier et voulait chercher un fiancé pour sa fille de dix ans.

Il fit sélectionner un certain nombre d’adolescents, plus doués les uns que les autres, les réunit dans son palais et remit à chacun d’eux un sachet de graines.

L’année suivante, au jour fixé, tous les garçons apportèrent au palais les fleurs qu’ils avaient consciencieusement cultivées.

Dans la grande salle du trône parfumée de verdure, les plantes étaient magnifiques et les fleurs superbes.

Le roi et la reine passèrent lentement en revue les rangées de pots, la mine grave et soucieuse.

Soudain, ils s’arrêtèrent devant un adolescent triste et timoré qui, les larmes aux yeux, leur dit :

– Vos Majestés, je ne comprends pas ce qui est arrivé. J’ai demandé autour de moi de la meilleure terre et des meilleurs engrais, j’ai suivi tous les bons conseils, j’ai pris le plus grand soin de vos graines. Hélas! rien n’a poussé. Je suis honteux d’avoir échoué, je suis venu seulement pour ne pas jeter le déshonneur sur ma famille et sur mon village.

Le roi lui annonça gentiment :

– C’est toi le fiancé de la princesse.

Des murmures de surprise, de déception, voire de désapprobation, parcoururent la foule, mais personne n’osa contester la sentence royale. À partir de ce jour, le petit garçon vécut au palais où il reçut l’éducation d’un prince héritier. Puis, il monta sur le trône et régna longtemps.

Au soir de leur vie, la princesse, qui était devenue reine, lui dévoila enfin le choix de ses parents :

– Avant de mettre les graines en sachets, ma mère les avait cuites à la vapeur. Pour réussir, les autres garçons avaient réparé ce qu’ils croyaient être un coup du sort ou une erreur humaine. Ils étaient certainement malins et débrouillards, ils avaient même le sens de l’initiative ou on les avait trop bien aidés. Mais ils n’avaient pas deviné le problème de mon père : par cette épreuve, il voulait trouver un fils honnête, en qui il pourrait mettre toute sa confiance, ni plus ni moins. Ensuite, il aurait tout le loisir de le former, pour en faire un prince, puis un roi.

Le vieux roi soupira :

– Nos parents étaient bien étranges, j’ai été choisi parce que j’ai bien répondu à la question, alors que je n’avais nulle conscience de l’existence de cette question. C’était donc un coup de dé!

La reine le rassura doucement :

– Ne te tracasse pas vainement, à leurs yeux tu étais le plus digne de tous et jamais ils n’ont eu de doute à ton sujet.

De tout temps, il existe sûrement une récompense à la vérité et à la sincérité.

Par Khoa Nguyen d’après le recueil En ramassant des feuilles de l’arbre Bodhi du moine Thich Thanh Tu.

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