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The Secret Life of Bees - Drame émouvant, femmes talentueuses

Écrit par Katy Mantyk, La Grande Époque - New York
19.10.2008
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  • Queen Latifah, Sophie Okonedo, Jennifer Hudson, Alicia Keyes et Dakota Fanning(攝影: / 大紀元)

Basé sur le best-seller éponyme, The Secret Life of Bees est une histoire émouvante, mais sans le côté «quétaine» que la plupart des réalisateurs croient que les femmes aiment. Malgré que le film soit fortement centré sur la gente féminine, il n'est pas excessivement sentimental et ne devrait pas non plus être catégorisé comme étant «un film de fille».

C'est en Caroline du Sud, en 1964, que se déroule l'histoire touchante de Lily Owens (Dakota Fanning, Hounddog), une jeune fille de quatorze ans, hantée par la mémoire tragique du meurtre de sa mère.

Queen Latifah (Mad Money), Alicia Keys (The Nanny Diaries), Jennifer Hudson (Dreamgirls) et Sophie Okonedo (Martian Child) incarnent un groupe de femmes qui accueille Lily à bras ouverts alors que celle-ci recherche l'amour et la rédemption afin de combler le vide créé par le décès de sa mère.

Après que Rosaleen (Hudson), la nourrice de Lily, se soit faite molester par un groupe d'hommes blancs racistes alors qu’elle était en route pour aller voter, la jeune fille décide une fois pour toute de fuir la ville où elle habite. Lily décide de découvrir la vérité au sujet de sa mère et toutes les deux partent à la recherche d’un nouvel endroit pour vivre.

Un trio de femmes afro-américaines (Latifah, Keys et Okonedo), également productrices de miel, se retrouvent soudainement bouleversées lorsqu'elles décident d'héberger les deux fugitives. La plus vieille des trois, August (Latifah), accepte immédiatement Lily comme sa fille, alors que la plus jeune des sœurs, June (Keys), une activiste afro-américaine, est plus sceptique envers la fugueuse blanche. Il y a aussi May (Okonedo), brisée sur le plan émotif par la mort de sa sœur jumelle, qui développe rapidement un lien d'amitié avec Rosaleen.

Entourée d’un réconfort inattendu, de grâce et de spiritualité profonde, Lily entame des relations presque maternelles et fraternelles avec chacune des femmes. À travers la force et l'indépendance, elle retrouve la confiance, l'amour et finalement la vérité sur sa mère.

Toutefois, le film n'est pas simplement une histoire banale d'une jeune fille blanche. Chaque actrice affiche son personnage en tant qu'individu bien défini, ce qui a été brillamment accompli avec l'assistance de la réalisatrice/scénariste Gina Prince-Bythewood. Elle laisse de la place à chaque personnage afin que l'évolution de chacun se fasse sentir à travers les péripéties distinctes.

Je dois l’admettre, je m'attendais à une histoire stéréotypée sur le développement de l'indépendance de la femme ponctuée de personnages clichés. Cependant, j'ai trouvé dans The Secret Life of Bees une histoire rafraîchissante, «non quétaine», touchante et intelligente. On en retire un message positif porté par la force de caractère de ces femmes et de leur capacité à avoir de la compassion l’une envers l’autre. On n’insiste pas trop lourdement sur les «leçons de la vie». En revanche, on fait vivre au public une gamme d'émotions bien remplie. Le spectateur en retire une sensation naturelle et authentique lorsque les personnages arrivent à des réalisations qui façonnent leur caractère.

Avec de superbes images de la Caroline du Nord rurale, The Secret Life of Bees capte la gentillesse et la beauté du Sud même dans un temps historique trouble.

 

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